éphémère | ( sören )mon personnage est inventé ft. dean, hyuk kwon. je ne souhaite pas rejoindre de clan. |
r&b bass boosted in the car, vines for days, trust issues, crippling emptiness, reckless behavior, pretty lies, "regrets, i got a few, thousands", daydreamer, cigarettes after sex, late night stargazing and roadtrips, platonic feelings, heated arguments, dirty dancing, "it feels like too much and not enough at the same time", red lipstick, neon lights, making out in the backseat of a car, dripping mascara, broken promises, idontwannabeyouanymore, vendredi c'est fajitas bih, "fellas is it gay-" | | NOM ET PRÉNOM + SURNOM ⊱ ( ito esteban sören ) les appellations divergentes, elles sont destinées aux personnes qu'on affectionne, non aux parasites dont on se passerait. et puis elles seraient futiles, tant le malaise se propage à chaque étincelle, chaque illusion d'une once d'amour. c'est pas pour lui ça, lui est pas destiné. alors ils se contentent de ce simple sören, choisi parce que ça sonne bêtement cool et européen, tendance de par cette mondialisation grandissante. y a aussi ce ito, héritage de son paternel qu'il a lui même préféré garder au moment du divorce. un nom qui n'aspire la chance, le karma, pas même sa femme. ÂGE, DATE DE NAISSANCE ⊱ ( 22, o1.o1.1996 ) y a plus que ce vide viscéral, s'adonnant à la débauche au creux des reins de léthargie, vice exhibé sous le regard venimeux d'un détachement maussade. y a plus de notion de temps, y a plus rien, juste les rides et les responsabilités pour nous rappeler qu'on a grandi, que notre vie, nos dix-huit ans, ils se sont noyés il y a déjà de ça quatre ans. et que depuis, y a plus qu'un fantôme perdu, étouffé par un surplus d'années à passer à (se) tuer. vingt-deux années qu'on aurait pu (du) décimer, tapir sous les coutures enneigées de ce manteau blanc de janvier. lieu de naissance, origine, nationalité. ⊱ ( busan, coréano-(?) ) y a autant de volatilité dans ce sang que dans ces songes, des incertitudes perforées contre les murs, des tromperies aux lourds secrets perchés au bout de lippes qu'on a préférer taire avant que ça n'explose. un j'veux rien savoir hurlé dans la colère. les chiens font pas des chats c'est bien connu. alors peut être bien qu'il est pas son fils, en attendant, sören en sait rien, et c'est bien mieux ainsi. de toute façon, qu'est-ce que ça peut faire qu'il ait peut être pas son sang dans ses veines répugnantes, qu'est-ce que ça change. (t o u t) STATUT CIVIL, ORIENTATION SEXUELLE. ⊱ ( bi, marié ) ça fait planer, la bague autour du doigt, ça apaise les maux, dessine les sourires, embrasse les cœurs solitaires aux prunelles débordantes de rêves, les lèvres peintes couleur romantisme. ça brûle aussi, la bague autour du doigt. ça irrite, on a envie de la balancer dans le tiroir de la table de chevet, qu'elle s'y perde à jamais dans les profondeurs, abandonnée, oubliée. t'es trop jeune pour ça, tu sais que c'est que le début de la fin, t'as vu jte l'avais dis, t'as merdé. les fantômes ont peut être raison, pourtant, putain qu'est-ce que c'est beau le mariage. qu'est-ce qu'on aurait (s e r a i t) sans lui. METIER, JOB, ETUDES. ⊱ ( employé polyvalent ) rien qu'un perdu de plus qui ne fait que combler les regrets par encore plus de regrets. quand on a rien pour soi que les chèques de fin de mois, pas même le regard scintillant d'ambitions, de rêves, alors on finit là, les mains plongées dans la merde, abusé parce qu'on est bon qu'à ça. les bons boulots, les belles carrières, c'est pour les passionnés, les mecs pleins, pas ceux tellement vidés qu'ils prient même pour être remplis. y aura toujours ce regret, de ne pas être comme les autres, mais sören a accepté l'idée depuis, pauvre employé polyvalent perché au micro du drive mcdo, derrière une pompe à essence, derrière une caisse, n'importe quoi du moment que ça rapporte, qu'on est moins une honte comparé à la seconde d'avant.
SITUATION FINANCIERE, CLASSE SOCIALE. ⊱ ( pauvre ) c'est la honte, c'est la misère, une humiliation constante quand tu réalises que tu dépends des autres pour pouvoir survivre, un complexe, quand c'est même ta femme qui doit t'entretenir. la honte, c'est tout c'qui a dire. SITUATION FAMILIALE ⊱ fragments. de ce portrait fièrement perché sur tous les murs, encadrés de bonheur. restes. de ce qui un jour était avant de se pulvériser. il ne reste plus qu'une pincée de poussière, de souvenirs, qui s'accumulent au sein d'un logis abandonné, déserté. aujourd'hui y a plus que sören, adieu maman, tu ne seras pas manquée, adieu papa, on te regrettera, au revoir jisoo, tu mérites mieux que ça (mieux que moi). y a plus que mimi, elle et son futur, entre ses mains, entre les branches de sa cage thoracique, mimi, ce pansement qui maintient la structure malgré les dommages collatéraux. mimi, qui le menace de répéter le schéma. la famille, c'est rien, ça va ça vient. SIGNE(S) PARTICULIER(S) ⊱ des iris particuliers, vairons, l'un noir, l'autre noisette, une distinction souvent jugée attractive dont sören est plus que fier de porter. des esquisses encrées en sa peau fleurissent contre l'étendue de son cou, les promesses de son mariage signées contre la même main qui a empoignée le stylo ce jour sacré. date qu'il ne pourra plus jamais oublier. des vêtements, unisex, variés, confiants, loin des normes genrées, loin de la honte, des faibles masculinités. des courbes entretenues, habitudes imprimées depuis l'adolescence, depuis le terrain, la salle de gym, une obsession de l'effort qui n'est jamais partie, qui s'est bâti un foyer à sa racine. #the grind never stops HOBBIES, ETC. ⊱ autrefois, y avait le saxophone, la musique en elle-même. une déesse envoûtante pouvant l'aider à s'évader grâce à sa magie. y avait le sport aussi. aujourd'hui, ça se résume à combler le vide, accumuler les inutilités, les débris, constamment à la recherche d'une source qui pourra illuminer le flambeau de son être. y a plus que cette envie qui le tient en vie, le rend humain. c'est elle qui guide ses membres parmi les cadavres partageant sa perdition, leur masque perché aux faux sourires qu'ils ont du finir par agrafer à leurs lippes ; le fait bouger, au rythme d'un ensorcellement, noyant ses peines dans les profondeurs de l'oublie ; balade les courbes de pures étrangers, tuant ses promesses de fidélité au fond d'une capote, d'un mouchoir. sören, il sait que merder. c'est ça son hobbie, sa lubie. |