jo eun ho basic informations : NOM ET PRÉNOM ⊱ jo, nom de famille peu commun en corée excepté peut-être sur votre petite île. là-bas, les jo sont connus, reconnus et aimés. une famille présente depuis tant d’années, ancrée dans l’histoire de cet oasis. eun ho, la gracieuse splendeur, un prénom peu populaire et également peu modeste mais un prénom qui semble t’aller comme un gant, du moins tu aimes le penser. des surnoms, tu en as à la pelle mais celui qui revient le plus souvent s’attache à la réputation que tu t’es faite avec le temps : trop tactile pour le reste du monde, tu es devenu le serial kisser. tes lèvres sont attirées comme des aimants par la chair et quoi de mieux qu’un baiser pour prouver ton affection ? ÂGE ⊱ c'est un quatre janvier, il y a dix-neuf ans de cela et à la veille de l'an deux mil, que tu as pop up de ta mère comme un mini boulet de canon. lieu de naissance, origine, nationalité. ⊱ la petite famille vient d' ulleungdo, cette île perdue au beau milieu de la mer du japon. les jo y vivent depuis des décennies et bien que quelques passages de l'histoire soient flous, vos origines sont principalement coréennes. STATUT CIVIL, ORIENTATION SEXUELLE. ⊱ tu ris gay, tu pleures gay, tu vis gay. homosexuel assumé et fier de ta masculinité. mais, libre comme l'air, ton petit cœur est encore à prendre. METIER, JOB, ETUDES. ⊱ actuellement en pause dans tes études, tu avais besoin de prendre l'air et de respirer loin de cet environnement toxique. tu as enchaîné les petits boulots pendant un moment mais réussi à te poser au 7-eleven comme caissier. SITUATION FINANCIERE, CLASSE SOCIALE. ⊱ la petite bourgeoisie, sans problème d'argent et à l' avenir tranquille. tes parents t'ont quand même appris à te débrouiller tout seul, à travailler pour gagner ta croûte et à ne jamais te reposer sur tes lauriers. la vie, c'est comme le monopoly. si facile de faire banqueroute. SITUATION FAMILIALE ⊱ il n’y a pas grand-chose à dire sur ta famille. les prérequis standards pour la conception d’un enfant sont là : un père et une mère. s’ajoutent ensuite les deux petits frères de six ans, des jumeaux. pas vraiment essentiels à la famille mais ils méritent quand même d’être comptés, un peu. tu t’entends parfaitement bien avec tout le monde, même avec les deux petits monstres. vous êtes comme chien et chat mais au final, tu te sentirais bien seul sans eux (pas question de le leur dire, ceci dit). SIGNES PARTICULIERS ⊱ ton bras droit arbore une rose, fraîchement tatouée, tandis qu’une longue cicatrice coure le long de tes veines sur ton bras gauche. HOBBIES ⊱ la liste est longue, très longue. tu as appris à trouver tout un tas de moyens pour tromper l’ennui, coincé dans ton lit d’hôpital. tu es devenu un pro des échecs et du godori ; tu tricotes et crochètes tout et n’importe quoi (principalement pour tes petits frères, comme des vêtements ou des peluches) ; tu fais semblant d’être mort pour faire flipper le personnel infirmier et, accessoirement, tes parents ; tu t’intéresses également de près à l’ origami et récemment, tu as décidé de sortir de ta zone de confort et de te mettre au sport. quoi de mieux pour se muscler les bras avec grâce que la pole dance ? ft kim donghan | |
affable ; caractériel ; câlin ; désinvolte ; créatif ; émotif ; direct ; fainéant ; doux ; impulsif ; éclatant ; jaloux ; naturel ; maladroit ; optimiste ; maniaque ; pacifique ; possessif ; protecteur ; rancunier ; romantique ; rêveur ; souriant ; sarcastique
o1 ⊱ diagnostiqué avec une
leucémie aiguë lymphoblastique alors que tu n’as que
treize ans, la chimiothérapie et la puberté bercent ton adolescence. après
trois ans de traitement, le mot « rémission » franchit enfin les lèvres des médecins. tu te penses alors invincible, enfin hors de portée de cette saloperie, libre de vivre ta vie comme bon te semble.
but karma’s a bitch. personne n’est à l’abri d’une
rechute, et la tienne pointe le bout de son nez pour fêter
ta majorité.
o2 ⊱ rictus gravé dans la chair, memento d’une vie passée. un visage au sourire constant est le
masque parfait de la douleur. jeune idiot, désespéré, tourmenté par le chagrin luisant dans les yeux de tes parents et persuadé de n’avoir aucune chance de t’en sortir, tu as voulu
en finir au plus vite. pourquoi souffrir pendant des mois, peut-être même des années quand
tout peut se terminer en l’espace de quelques minutes ? tu pensais que c’était la meilleure solution, qu’ainsi ta famille, toi, tous souffriraient moins longtemps. un hôpital, ça ne manque pas d’objets coupants et celui-ci ne dérogeait pas à la règle. tu t’en souviens encore de cette
douleur térébrante déchirant ton avant-bras, de tes membres engourdis et lourds, de la fatigue plombant tes paupières. et les bips des machines, suivis de cris, sourds, voilés. et de l'
obscurité.
o3 ⊱ besoin de respirer, tu déménages loin de ta petite île natale il y a de ça
un an. tes parents étaient d’abord
contre mais ils ne te refusent jamais rien bien longtemps. sûrement le seul avantage de ta maladie. tu poses tes bagages à
busan, ville portuaire aux
grandes promesses.
o4 ⊱ vivre soudainement
seul, ce n’est pas facile pour tout le monde. surtout lorsque l'on vient d’une famille de cinq. tu as vite trouvé le moyen de
palier à ta solitude :
dubu, ton
shiba inu noir.
the cutest thing in the whole world.
o5 ⊱ si certains sont
terrifiés à l’idée de faire leur
coming out, pour toi ça a été une
libération. c’est pendant ton premier séjour à l’hôpital que tu t’es rendu compte que quelque chose était
différent. pour tes amis tu vivais le rêve, entouré d’infirmières toutes plus jolies les unes que les autres à tes petits soins. et pourtant, ce n’est pas sur elles que tes yeux se posaient constamment.
les papillons dans le ventre,
la gorge nouée et
le cœur battant, tout ça était réservé à ton
médecin, jeune homme passionné par son métier. pendant longtemps tu as cru que tu n’étais
pas normal mais peu à peu, tu as découvert un
autre monde. un monde où tu pouvais exister comme tu étais, sans faire semblant. et tu ne pouvais pas laisser tes parents, ta famille hors de ce monde-là. alors à l'aube de tes
quinze ans, tu le leur a dit, peu soucieux des conséquences.
« papa, maman, je suis enceinte. » oui, c’est toujours mieux d’apporter un peu de rires avant d’annoncer que non, s’ils veulent des petits enfants, il faudra voir avec les deux petits bouts qui grandissaient alors dans le ventre de ta mère. les mots sont sortis tout seuls, et encore aujourd’hui tu remercies le ciel de t’avoir donné des parents aussi
aimants,
compréhensifs.
(F/M) nom du lien ; description du lien recherché.
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