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PLAYGROUND LOVE

Moon Kitae
Moon Kitae
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Sam 3 Mar - 0:16
Moon Kitae

“Tonight I can write the saddest lines. I love her,
and sometimes she love me too.”

Cela fait des mois que Kitae traîne cette lourdeur au coeur, ce poids au ventre et ce flou dans la tête. Sa mère lui a assuré que ça finirait bien par passer, que la mort fait partie de la vie, et que l’oublie aussi. Mais Kitae n’a pas envie d’oublier, et ça ne fait qu'augmenter le cercle vicieux dans lequel il sombre un peu plus chaque jour. Ses médicaments ne font pas effets ce soir, et il a l’impression que ses blessures sont beaucoup trop profondes pour que des cachets y fassent quoi que ce soit. C’est le moment que choisit son portable pour afficher le rappel de son rendez-vous chez le psy demain après-midi. Le jeune homme lâche un soupire. Il n’a pas envie de rester seul ce soir. En se redressant, son regard s’arrête sur ses cahiers. Il a suffisamment travaillé son examen pour aujourd’hui. Il n’est pas dans les premiers de sa classe et il ne le sera jamais, à quoi bon se tuer à l’échec ? Pourtant ses pensées dérivent immédiatement vers celle qui ne le connaît pas l’échec, et qui surtout, ne le mérite pas.
Il ne lui faut pas plus de quelques secondes pour rassembler ses affaires, attrapper son sac à dos et passer par le frigo avant de descendre les étages de l'hôtel qui lui sert de maison. Son chauffeur est là, il n’a pas besoin de l’appeler puisqu’il est toujours là. Gamin privilégié, l’or au bout des doigts au point de n’avoir jamais à réclamer.
La nuit est tombée depuis longtemps, à travers la fenêtre de la voiture il observe la ville, Brahms dans les oreilles. Il se demande un instant ce que font tous ces gens, tous ceux qui arrivent à vivre quand lui n’essaye même plus. Il les voit marcher dans la rue, en groupe, main dans la main, il en voit des solitaires, ceux le sourire aux lèvres, et des autres qui comme lui, attende que la vie passe.
Soupire, la sonnerie de l’ascenseur le sort de ses réflexions. Le groom a déjà appuyé sur le numéro de l’étage, Kitae n’a pas besoin de s’annoncer ni de demander, comme d’habitude tout lui est servi sur un plateau.
Les portes s’ouvrent et ses pas le guide sans encombre. Il a fait le chemin des milliers de fois, prononcé les mêmes mots des milliers de fois, exécuté les mêmes gestes des milliers de fois.
Il s’avance jusqu’à sa chambre.
« Bonsoir Hyo.. »
se gardant de tous surnoms affectueux, ne sachant ni son humeur ni ses sentiments envers lui ce soir.
Puis un baiser sur le sommet de son crâne.
« Je t’ai apporté de quoi supporter la nuit.. »
Il le murmure à son oreille en lui montrant son sac à dos. Dedans il y a des boissons énergisantes, des fruits, des biscuits et du café au lait. Il n’a nullement envie de la déranger. Il sait à quel point c’est important pour elle de réussir, il espère juste pouvoir lui apporter un peu d'apaisement.
Il y croit parfois, il croit dur comme fer, que oui, tout va s’arranger, que là aussi il faut un peu de temps. C’est la vie, les choses meurent et d’autres arrivent. Peut-être qu’il y a quelque chose en eux qui s’est fané, en lui surtout. Puis ils oublieront, avec le temps ça ira mieux. C’est ce qu’il se répète. Il leur faut juste un peu de temps.  
Le paquet de kitkat entre les mains, Kitae s’assoit au bord du lit. Puis il la voit de dos, la lumière de la ville en face d’eux comme une toile de fond. Pendant un instant il se dit qu’elle est belle comme ça, qu’il a de la chance de l’avoir, et que merde, qu’est-ce qu’il l’aime !  
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Invité
Sam 3 Mar - 2:07
Invité
“Tonight I can write the saddest lines. I love her,
and sometimes she love me too.”

la tête lourde, le regard vide, les doigts crispés, les heures passent, l'esprit n'est qu'à une chose: étudier. les feuilles s'entassent, l'encre de ses stylos s'use... elle retient de justesse sa tête de frapper contre le bureau : elle a failli s'endormir sur ce dernier, encore. la brune tourne le visage vers l'immense baie vitrée de sa chambre, la nuit est tombée, déjà, elle ne s'en est même pas rendue compte. une routine, c'est comme ça chaque soir. les lumières de la ville l'aveuglent, la fatigue la submerge, hyomin est épuisée mais elle doit continuer, toujours, infiniment, jusqu'à qu'elle soit parfaitement satisfaite de son travail. le nom des jang est engagé, elle n'a pas le droit de décevoir.
des bruits de pas la sortent de sa concentration.
à cette heure-ci, il ne peut y avoir qu'une seule personne venant la voir.
« Bonsoir Hyo.. »
pas besoin de se retourner, le son de sa voix est suffisant, son parfum, ce doux baiser habituel sur le haut de son front.
« Je t’ai apporté de quoi supporter la nuit.. »
kitae, et ses murmures réconfortantes, qui lui font du bien.
[ mais son cœur qui se contracte ], qui lui font du mal également.
elle déteste ça hyomin, sa gentillesse, sa prévoyance envers elle. ça l'empêche de le haïr, de lui dire de partir, de s'arrêter chaque jour de s'attacher plus à lui. il ne (la) mérite pas, pas après tous ses efforts pour que ça marche.
incapable désormais de continuer d'étudier quand elle sent son regard sur elle, quand ses pensées ne sont plus qu'à lui, hyomin s'étire, relâche sa tête en arrière, laisse sa longue chevelure caresser le sol.
elle soupire, son humeur change, le tourment s'en prend à elle. contrariée contre kitae, mais surtout contre elle-même, de son incapacité à être mauvaise avec lui. mis-à-part lui retourner ses infidélités, y a que des paroles en l'air. élevée sa voix contre lui c'est facile, mais y a pas les actions qui suivent elle devrait faire plus, tellement plus, que de poussière. hyomin n'est pas aussi forte qu'elle le prétend, elle est même faible à ses yeux. elle ne peut rien faire contre cette union planifiée depuis toujours, mais elle ne peut tout simplement pas laisser partir kitae, l'organe dans sa poitrine l'en empêche, ce traître.
hyomin se relève lentement de sa chaise, s'avance lentement vers le lit, se met devant lui, ce gosse aussi pourri-gâté qu'elle. l'impression de le dominer le temps d'un instant, leurs regards se croisent, et la brune peut lire, cette détresse qu'il garde au fond de lui. trop d'années qu'ils se connaissent pour qu'elle ne puisse pas deviner quand ça ne va pas. il va aussi mal qu'elle, elle le sait.
cet enfant en train de croquer un kitkat, prétendant que tout va bien, ce qu'elle le déteste ! ce qu'elle l'aime ! AH, hyomin hurle intérieurement, elle perd toujours tous ses moyens quand elle n'est qu'avec lui, elle, qui contrôle tout le reste du temps. la brune ne contrôle jamais rien avec kitae, c'est l'intérieur qui parle, cette partie d'elle refoulée, emprisonnée par  sa mère, ça explose toujours avec lui.
elle pique le bout de kitkat d'entre ses lèvres pour le finir, gamine ! frustrée, elle le pousse sur son lit au drap de satin, et se positionne au dessus de lui, fait face à son visage déconcerté. kitae ne comprend pas, mais il ne semble pas étonné non plus. lui aussi la connait que trop bien, et c'est encore plus énervant, de voir à quel point tout pourrait parfaitement fonctionner, mais que pourtant rien ne va, tout part de travers, et qu'elle y croit toujours hyomin, à deux eux, qu'une sale conne.
« pourquoi t'es si bon avec moi kitae, pourquoi »
elle hausse le ton sans crier pour autant, hyomin veut juste lui montrer comment c'est le bordel dans son esprit, l'effet d'un simple geste, de quelques paroles.
« arrête de me donner espoir que ça peut marcher quand on sait tous les deux que c'est impossible »
ça fait tellement mal de le dire à haute voix, de se faire claquer violemment par cette détestable réalité. cette tendresse qu'elle lui reproche mais dont elle ne peut se séparer.
hyomin l'embrasse sur les lèvres, baiser vif, presque violent, qui n'a pas de sens, pas d'amour réel, juste les émotions qui la submergent, comme d'habitude.
trop d'heures à être restée concentrer qui la font craquer.
la voix qui s'abaisse, ne devient presque plus qu'un chuchot.
« je te déteste tellement si tu savais, tellement »
je tiens tellement à toi si tu savais, tellement.
des gestes et des mots qui ne suivent pas, leur relation même.
et qu'un énième mensonge auquel il ne croira pas, parce que c'est lui, parce que c'est kitae.
Moon Kitae
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Sam 3 Mar - 18:01
Moon Kitae
Kitae n’est nullement surpris de son attitude. Il ne sait jamais avec quelle intensité elle va réagir, mais il la connaît suffisamment pour envisager toutes les possibilités. Il la laisse attraper son kit-kat, haussant un sourcil comme pour lui faire comprendre qu’il y en a tout un tas dans son sac. Puis quand elle l’enjambe et approche ses lèvres de son visage, il sent son coeur tambouriner dans sa poitrine. L’adolescent amoureux de sa première fois. Machinalement, sa main vient caresser la joue de la jeune femme, replaçant ses cheveux noirs derrière son oreille. « pourquoi t'es si bon avec moi kitae, pourquoi » Réponse du tac au tac, sans aucune saveur : « Parce que je t’aime. » C’est machinal et ça n’a aucun sens, il comprend bien qu’elle n’y croit pas. Lui non plus d’ailleurs. Mais quelle importance ? Ce sont bien les apparences qui comptent, n’est-ce pas ? Son corps au dessus du sien, son regard plongé dans le sien, il arrive à se dire capable de faire un effort. Mais c’est toujours comme ça quand elle est là. Il suffit qu’elle apparaisse pour qu’il décide que son monde n’appartiendra qu’à elle. Des résolutions qui disparaissent dès qu’elle n’est plus dans son champs de vision. Et il s’en veut presque de la rendre aussi oubliable. « arrête de me donner espoir que ça peut marcher quand on sait tous les deux que c'est impossible » Ses mots ne provoquent aucune émotion chez son copain. Rien. Il est bien trop habitué. Mais tout de même, il hausse les sourcils, légèrement agacé d’être celui que l’on accuse. « C’est toi qui rend les choses impossibles. Arrête de douter, tu ne fais que nous rendre plus fragile. » Pourtant elle a la raison. A quoi bon continuer ? Le temps ne consolide rien, ils ne font que se déchirer. Les choses n’iront jamais dans leur sens et leur mariage sera à leur image : chaotique, sans saveur, au bord du gouffre. Ils enchaîneront tromperie sur tromperie, leurs enfants grandiront dans un contexte familial bancal et personne ne sera heureux. « Comme si on avait besoin de ça.. » Murmuré dans un souffle.. Son comportement l’agace, il a besoin d’y croire, comment il peut y arriver si elle-même n’y croit pas ? Puis elle enchaîne, et cette fois elle touche juste : « je te déteste tellement si tu savais, tellement » . Il sent les battements de son coeur ralentir, ça fait comme un pincement dans sa poitrine. Cette fois il détourne le regard. Les lumières de la nuit éclaire leurs corps et la petite lampe de bureau à la lumière jaune rend l’endroit l’endroit presque apaisant. Pourtant il a l’impression d’être au bord de l'explosion. Il a trop de fierté pour se mettre à pleurer ou même pour admettre qu’il y a de quoi, et qu’elle n’a plus rien à faire. Lui aussi la déteste, d’être là, d’être elle, de s’accrocher encore. Son père pourrait accepter si c’est elle qui s’en va, mais lui ne veut pas prendre le risque de se mettre le paternel Moon à dos. Il ne veut pas être le fautif dans une histoire qui ne compte aucun innocent.
Ses mains attrapent ses épaules, doucement, il la repousse, et il sent son corps tomber à côté du sien. Il fixe le plafond puis ferme les yeux. Il ne sent que sa présence, elle est étouffante, pourtant ses doigts cherchent les siens et il les enlacent quand ils se trouvent. « Je le sais très bien. » Moi aussi je me déteste.
Il a l’impression qu’une éternité s’écoule alors que ce ne sont que des secondes. Et il se redresse. Leurs doigts se quittent et il se dirige vers le bureau. Des cahiers sont étalés, des feuilles d’exercices aussi, auxquels il jette un coup d’oeil. Elle a juste partout, il les refait mentalement et se trompe à deux reprises. Il finit par s’en détourner, tant pis. Il est bon élève mais il ne sera jamais à sa hauteur. « Il te reste combien de page à relire pour la millionième fois ? » Il se risque à changer de sujet, il ne veut plus parler d’eux, c’est trop dangereux, trop risqué. Il est fatigué de ces engueulades, lui a baissé les bras depuis longtemps, l’artificialité de leur relation suffit à leurs parents alors ça lui suffit amplement.
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Invité
Mar 20 Mar - 18:12
Invité
il la repousse, comme à chaque fois, et elle se laisse glisser à ses côtés, comme dénuée d'énergie. secondes de silence seulement troublées par leur respiration, l'esprit de hyomin se calme, l'agitation précédente se tait. kitae enlace leurs doigts ensemble, contact qui apaise les battements de son cœur. il fait toujours ça quand il sent hyomin énervée, déjà enfant il le faisait. « je le sais très bien. » mots qui frustrent hyomin, la font culpabiliser sur ses paroles. tous deux savent, et pourtant ils continuent. ni l'un, ni l'autre n'a le courage d'arrêter, d'affronter leurs désirs, de faire effondrer les pièces de l'échiquier mis en place par leur famille. un jeu sans fin dans lequel ils ne cessent de se perdre. kitae se redresse du lit, séparant leurs doigts, tendresse qui s'en va. hyomin se retourne sur le ventre, s'appuyant sur ses coudes, suivant du regard son copain. ce dernier se dirige vers son bureau, jetant un coup d’œil à ses révisions.  « il te reste combien de page à relire pour la millionième fois ? » changement de sujet, comme toujours avec lui. kitae fuit, se refuse à changer les choses, les laisse telles qu'elles sont, et ferme les yeux, joue à l'aveugle, car ça l'arrange, car c'est plus facile pour lui ; mais ça ne l'est absolument pas pour elle. hyomin est fatiguée de tout ça, d'afficher ces sourires hypocrites sur son visage, l'organe dans sa poitrine est épuisé de souffrir, pleurer chaque nuit sur son oreiller, elle veut que ça cesse, elle désire être heureuse, pour une fois. la brune ne sait plus si elle a envie d'arranger les choses avec kitae, s'il y a même encore de l'espoir avec lui, s'ils ne sont pas allés déjà trop loin, s'ils n'ont pas déjà tout ruiné. elle se déteste d'être aussi sentimentale, de se laisser autant submerger par ses émotions, si elle était insensible à tout ça serait tellement mieux. elle aimerait que son extérieur soit son intérieur, mais plus facile à dire qu'à faire, refouler ses sentiments, les annihiler, elle a déjà tenté maintes fois, mais a toujours échoué, toujours. aller voir ailleurs, ça aussi, elle a tenté, mais y a la culpabilité qui la bouffe à chaque fois, y a toujours ce désir inarrêtable que ça marche avec kitae, que l'artificialité de leur relation ne soit plus une réalité, même avec un autre, le bonheur ne semble pas vouloir l'enlacer et la laisse périr et se noyer dans ses émotions négatives. « encore beaucoup, je pense pas pouvoir dormir plus d'une heure ce soir. » ton nonchalant, regard inattentif, se perdant dans un coin de sa chambre. le manque de sommeil est habituel chez elle, elle s'en offusque plus et cachera ses cernes violets par une tonne de maquillage demain matin. « alors kitae, t'es vraiment juste venu m'apporter des snacks que je ne peux pas manger ou il y a quelque chose dont tu veux parler, qui te tracasse ? » voix sèche, directe, seule façon de leur faire un peu parler. hyomin a vu dans ses yeux toute à l'heure, c'est sombre, comme trop souvent, et elle veut savoir, même si elle se doute déjà, de ce qui se trame dans la tête de kitae.
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