soul on fire
let the mad man burn
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ça divague dans son esprit.
c'est pas très clair et le silence de la pièce n'arrange en rien la situation. pourtant, alors qu'il laisse sa dépendance prendre le dessus sur lui. c'est la présence de ce chiot, sur son torse qui arrive à calmer le jeune riche. et à chaque inspiration de cette fumée toxique, sa cage thoracique se soulève, soulevant en même temps la boule de poil. il en ricane. il trouve ça mignon. parce que forcément, il n'est pas sobre. un rien peu le faire rire. sous drogue, il ne compte même plus. et cela n'était pas le dernier joint qu'il se faisait. il ne dort plus, il a du mal, depuis ce jour fatidique. il n'essaie même plus. abandonnant l'idée de dormir plus de trois heures dans une nuit ou une journée. alors il ne fait rien, suit ses études, ses entraînement, sort de temps en temps seul et rentre chez lui. dans sa cage de luxe. il ne prend plus de nouvelles. ses amis, il fait en sorte de les éviter. sa famille ? n'en parlons même pas. un soupire s'échappe des lippes du coréen alors qu'il continue son petit jeu. il n'avait aucune idée du prénom qu'il pourrait donné à cette petite bête, ni même à ses deux chatons. qui étaient, actuellement, certainement en train de s'amuser à trouer ses vêtements qu'il laissait par terre, sans gêne, il en rachèterait des nouveaux. balançant une nouvelle fois, cet argent par la fenêtre. bsss. bsss. ce bruit qu'il déteste, ce téléphone qu'il souhaite jeter contre un mur. la hantise de voir un message d'un de ses amis ou de sa famille. il ne veut même pas regarder à sa droite, vers cette source de lumière, comblant l'obscurité de la grande pièce. pourtant c'est plus fort que lui. il tend cette main qui possédait son stick de joie. message anonyme. au moins, ce n'était pas quelqu'un avec qui il ne désirait parler. rassuré, il déverrouille son mobile. pourtant ce qu'il voit, n'est pas aussi joyeux qu'il aurait pensé. loin de là. changement d'humeur. il grogne presque. à la vue de la photo en question, tout ce bouscule dans son esprit. et il arrive pas vraiment à contrôler ses pensées. alors, il agit sans vraiment réfléchir. contraste entre son état d'âme et ses actes. en colère, impulsif et pourtant, d'une douceur anormale avec la bête qui se trouvait sur lui, enlevant ce dernier de ses côtés, il se lève. partir. demander. s'engueuler. crier. envoyer ses paroles empoisonnés pour celle qu'il adorait tant mais, avec qui maintenant, ne supportait pas entrevoir ne serait-ce, une parcelle de son visage sans avoir l'envie de vomir. pourquoi ? parce qu'il se déteste et déteste ceux qu'il aime. il en a marre. il veut tout claquer. et la jeune femme fait parti du lot. tristement, il désire rester seul, qu'on l'oublie mais, le destin en souhaite autrement. et une partie de lui n'arrive pas à lâcher prise. il tient encore à eux, même si ses paroles disent le contraire.

il n'habite pas très loin de la demoiselle et sait parfaitement, qu'elle ne serait pas chez elle quand lui, s'y trouvera. jouer l'effet de surprise ou simplement l'attendre à la source. elle rentrera bien à un moment donné. alors il prend son temps. titube presque lorsqu'il s'arrête dans un seven eleven pour s'attraper quelques bouteilles de soju. passer le temps, sans s'ennuyer. et il y va. rentre dans ce building, prend l'ascenseur et monte au dernier étage. ça puait le luxe. cette porte, qu'il ne connaissait que trop bien et ce code, qu'il fait sans se tromper. ô il se souvient encore quand il passait des soirées à rester avec sa soeur, à rigoler, à s'amuser. ce n'est plus la même mélodie pourtant. tout comme chez lui, la nuit berce l'appartement. pourtant c'est plus propre, c'est plus saint, pourtant, ça puait quand même les jangs. cette richesse oppressante. il prend place, fait comme chez lui, dépose ses bouteilles sur cette table de marbre. ne daigne même pas s’asseoir sur une chaise et préfère déposer son fessier sur le meuble. pied battant dans le vide, il fixe cette porte alors qu'il enquille son alcool. alcoolique. et il s'énerve seul. comment osait-elle. désirait-elle devenir comme lui ? si c'était le cas, il allait lui donner un avant goût. puis la porte s'ouvre, il n'a même pas fait attention à combien de minutes, combien d'heures il avait attendu. mais il l'entend. relève la tête, ne voit rien mais sait qu'elle est là. et la lumière s'allume. révélant hojoo dans toute sa splendeur. bouteilles renversées mais pourtant vides, éparpillés. il sourit. taquin mais ses yeux n'ont pas de chaleurs en eux. vides. « salut hyomin, tu vas bien j'espère ? lance le gamin de riche, dans un entrain hypocrite. relevant sa bouteille en l'air, il sourit. pourtant, ce n'est pas un sourire accueillant. au contraire, c'est le sourire des jangs, celui qui met en garde, celui qui annonce que la nuit va être mouvementé. j't'en propose pas, tu m'as l'air déjà bien arrosée, par contre, s'tu veux j'ai un peu de weed sur moi. de sa main libre, il vient sortir le pochon qui contenait ce dont il parlait. et il glousse. parce qu'il sait comment l'énerver. alors, envie de ressembler à ton grand-frère ? » et il joue à gigoter l'objet en question en l'air. comme pour appâter la demoiselle qui partageait le même sang que lui. puis tout se noircit alors que la lumière est toujours présente. le sourire disparaît et la main qui tenait le pochon vient le serrer, il voulait briser quelque chose. le regard est méchant alors que ses mains déposent les objets sur cette table. sortir la raison de sa venue. depuis tout ce temps. le voir ici, devait être un choc pour la demoiselle et pourtant, ce n'est pas des retrouvailles joyeuses. téléphone en main, il trouve cette photo. tend son téléphone pour lui montrer la raison de sa venue. « sympa, vraiment sympa. pourtant dans le ton utilisé, rien ne montre de l'amusement. au contraire. il juge. si tu l'aimes pas, pourquoi tu continues ce mariage avec kitae ? si ça t'amuses de faire ce genre de conneries tant mieux pour toi mais, tu sais que tu peux annuler ce mariage. même si le vieux va être énervé, il ne peut rien refuser à sa fille chérie, n'est-ce-pas ? » car ça l'énerve de voir son ami de longue date suivre un cirque pareil. pourtant il parle sans savoir. il ne sait pas que l'histoire du couple marche dans les deux sens et que les tromperies ne sont pas rare. alors il range ce téléphone. se contient de lui hurler dessus, reprend cette bouteille presque vide et en boit un peu. plus il la regardait, plus il avait envie de vomir. plus il pensait à sa présence ici, en ces lieux, plus il se demandait pourquoi il faisait lui aussi, ce genre de conneries. pourtant c'était hojoo. illogique, impulsif. à la langue bien trop pendue, qui vient simplement ravager ceux qu'il aime. s'auto-détruire une fois de plus.