de nouveaux gloussements rejoignent ceux de ses camarades. ce fameux strip-tease, et avec son stick à lèvre, il sort son téléphone. « hun-hun commence le drogué, hochant la tête en même temps alors que ses pupilles sont fixées sur l'écran de son téléphone, avec ses doigts libres, il part en direction de la galerie de photo. j'ai tous ce que tu désires, les photos, les vidéos... hm tu préfères quoi ? » termine le dépendant en direction du showman, ses mots mouflés par ce stick de joie qu'il gardait en bouge. tendant fièrement son téléphone en direction de astra. comme pour narguer, qu'il avait immortalisé la scène. et pourtant, c'est dans un sursaut qu'il se relève, entend presque chantonner son soleil. il n'était pas con. cette bonne humeur n'était là qu'à cause d'une chose. l'ange avait goutté au fruit défendu, et ça le fait sourire. un vrai diable. pourtant, c'est l'enfer qui vient se nicher à ses côtés, ou plutôt sur lui. sa mine devient ennuyé mais la malice prend vite le dessus. ses mains voyages sur les vêtements de la donzelle. viennent se loger sur son ventre, il referme sa poigne, approche ses lippes d'une de ses oreilles. « bah alors hell, on a terminé avec le p'tit ange du coup on vient voir satan ? tu veux un round deux peut-être ? et c'est en aucun cas susurré, en aucun cas c'est sérieux aussi. pourtant le regard est joueur. laisse mettre mal à l'aise la demoiselle, si c'était le cas. dégage de là, t'as même pas fait gaffe si j'avais la trique avant de t’asseoir. » annonce le drogué alors qu'il pousse en avant la demoiselle. la forçant à délivrer ses cuisses. ils jouaient ensemble comme de vrais gamins mais, ça a toujours été ainsi entre eux. de l'amour vache.

et c'est au tour du brun de se déposer à ses côtés, et il lui tend l'objet de ses désirs. « tu l'oublies bien souvent la tienne, c'est bizarre, chacal. et pour se réconforter il ressort son pochon, contenance illégale. pas question de ne rien avoir dans la bouche. mais oui jisoo, un jour. puis demain j'arrête de picoler et fumer aussi. » improbable. comme les promesses du brun.

une cour de récrée. telle était la scène qui se jouait sous les yeux d'astra. l'enfant métisse laissait son regard se porter sur l'un puis l'autre. observant, écoutant gestes et paroles qui viendrait à faire friser le lissage parfait de toute bonne mère de famille. en roi, à sa façon, il se pose là où la place reste, non loin d'hojoo, le diable de cette famille. l'écran se glissant alors sous les yeux encore faiblards du décoloré, il grimace, grogne en buvant sa première gorgée de caféine. il observe les quelques images qui défilent sous ses prunelles noires avant de finalement hausser les épaules, je m'en-foutiste absolut. faut croire que j'ai bien fait mon taff vu que cette chère hell a finit par se taper l'ange. sous-entendant, sans gêne, ô combien son corps d'apollon avait pu émoustiller bien des esprits. il reporte finalement son attention sur ce liquide chaud présent dans sa tasse. moue au visage, esprit ailleurs, il arque un sourcil à la violence du démon face à la demoiselle avant d'en rire, moqueur. les viennoiseries ne sont pas à son gout, elle préfère les bonnes perches. divine créature qu'elle était, la jolie hell, douce eden. mais loin d'être au gout si particulier d'astra. le garçon assumant ce qu'il est. ce qu'il fait. sans aucune gêne. dites... il y a pas moyen de ranger tout ce merdier un jour.. et qu'on me rende mes fringues aussi ? un brin maniaque, il se laissait penser qu'une chatte ne pourrait retrouver ses petits à travers tant de chaos, de quoi le déstabiliser. tout comme le fait que ses vêtements soient perdus, par-ci, par-là.

la remarque de jisoo arrache un petit rire à eden, notes délicates que l'on n'entend pas si souvent. pourtant il arrive que, de temps à autres, la jeune femme se laisse gagner par la bonne humeur communicative des red pistols, famille de substitution sans qui la vie serait bien plus dure… « tu peux toujours checker le placard de la salle de bain. » glousse-t-elle alors que les mains d'hojoo agrippent sa taille. la poigne est ferme, le ton gras, et eden lève les yeux aux ciel. agacée, elle balance son majeur par-dessus son épaule pour adresser son mépris au meilleur ami d'aleksei. la vulgarité du garçon n'est certes plus à prouver mais elle refuse de s'y habituer. il est comme ça hojoo, gamin grossier à la langue bien pendue, mais eden sait pertinemment que ce n'est que du spectacle. il n'est pas plus dangereux qu'un autre. repoussée sans ménagement, elle se laisse glisser par terre, appuie sa nuque contre l'assise du canapé et mord dans son petit-déjeuner. « vous êtes vraiment des petits cons, soupire-t-elle en seule réponse aux obscénités des deux gosses. franchement, astra, tu crois pas que t'es mal placé pour faire ce genre de réflexions ? fais-toi oublier un peu. » elle tourne vers le blondinet son visage encore dévasté par ses folies nocturnes et lui offre un pauvre sourire. « c'est moi qui l'ai, ton tee-shirt. j'ai utilisé le mien pour ramasser ton vomi, tu me dois bien ça. » à ceci près que le nom d'astra est encore loin d'être le seul sur la liste des suspects… l'état d'ébriété du clan est bien trop élevé pour que l'on désigne un coupable aussi facilement.

il termine de rouler son stick de joie, glousse lorsque l'enfer se plaint. la neutralité d'astra est cependant, déconcertante, lui qui espérait une réaction de sa part. voilà qu'il n'avait eu que comme réponse, un haussement d'épaule. il soupire, presque déçut. lâchant dans un murmure un simple ; "pas marrant." car le démon réclame du divertissement, il réclame un peu d'action. pourtant rien n'y fait. après tout, ils venaient tous de se réveiller, n'est-ce-pas ? pourtant venant des membres des red pistols, il en espérait plus. peut-être trop. pourtant la langue d'astra est tout aussi venimeuse que la sienne. c'est d'un regard plutôt approbateur qu'il hoche la tête, sourire narquois lorsqu'il fait référence "aux perches". et l'idée de ranger entre en place, hojoo fait les gros yeux, retient un gloussement avant de se dédouaner de toutes responsabilités. « j'ai jamais fait le ménage, ça va pas commencer aujourd'hui. » joint aux lèvres, il vient sortir son briquet. allume à nouveau sa drogue. nouvelle bouffé, nouvel air. et ses yeux se déposent plus bas, vers l'enfer. « ça doit être un nouveau, on y va pas doucement après tout. » et il soupire avant de finir par se lever, partir en direction de cette douche. avant de se retourner, toisant du regard la demoiselle. « j'espère qu'il ne reste pas des traces de votre passage car sinon, tu vas ramasser avec ta langue, bébé. » et c'est presque tout pimpant qu'il s'en va direction la salle de bain. priant presque d'y trouver un endroit convenable pour y exposer son corps qu'il disait être, parfait, à l'abris des regards.