⊱ topic commun.

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end of the world party.

intrigue 1

topic commun

Vous, vous êtes les autres, ceux qui ne se sont pas éloignés de la piste de danse, qui sautent en rythme jusqu'à l'épuisement, qui draguent sans scrupule, qui ne savent même plus leurs noms.. Vous êtes en première loge quand les organisateurs stoppent soudainement la musique pour faire une annonce importante : la soirée va devenir plus intéressante et plus pimentée, c'est une promesse. On vous explique rapidement que pour le besoin de la fête, à partir de maintenant, les toilettes, les ascenseurs et le buffet sont condamnés. Vous faites peut-être partis de ceux qui râlent ou de ceux qui s'en moquent, quoi qu'il en soit, les lumières s'éteignent et vous êtes soudainement plongés dans le noir. Mais pas de panique ! La lumière ainsi que la musique reviennent immédiatement après.
Vous ne remarquerez peut-être pas tout de suite, mais vous êtes coincés. Les escaliers étant condamnés bien avant votre arrivée et les ascenseurs sont désormais bloqués. Sans oublier vos petits camarades coincés que la musique empêchent d'appeler à l'aide. Mieux encore, impossible de communiquer à vos copains de l'extérieur, le réseau a été piraté et se nomme désormais swis.
Comment réagissent vos personnages ? Quelle idée lumineuse vous sortira d'ici ? Préférez vous savourer une bonne soirée ou tenterez vous de sauver vos petits camarades une fois que vous aurez compris le problème ? Tout en exécutant les différents défis que swis vous donnera en mp, c'est à vous de vous sortir de cette galère. N'hésitez pas à utiliser les dés pour rendre vos actions plus intéressantes. Attention, swis vous surveille, vos gestes et vos paroles auront toujours des conséquences..

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ＥＮＤ　ＯＦ　ＴＨＥ　ＦＵＣＫＩＮＧ　ＷＯＲＬＤ

outfit + masque (juste du maquillage pour lui donner le sourire du joker elle a pas d'argent pour ça ) - Il y avait un peu de haine qui pompait dans ses veines, un peu de haine qui envenimait ses boums-boums incessants. Trop rapides, trop forts, trop fatigants. Des vagues de néons multi-colores soulevant son âme hors d'une foule dérayée, monotone, embuée par l'idée de la déchéance. Seola ne se détruisait pas, elle tentait de survivre, de respirer...tirer la gorge et trouver une bouffée d'air frais entre les folies ambiantes...les cris et les crises d'épilepsies dansantes. Bousculades, tonitruant ses côtes, faisant vibrer ses os dans des valses épouvantables. Des phosphènes aveuglant son regard larmoyant, son mascara pigmentant l'horizon de ses yeux, les flashs répétitifs écrasant son visage de lumières massacrantes. Du bleu pour peindre ses traits de nuit, du rouge pour l'ensanglanter de mort et de passion, du blanc pour un semblant de salut artificiel, et puis jaune pour éclater contre ses pores lunaires. Pour déformer ses sourires en grimaces terrifiantes, en hurlements nocturnes, de cette bête qui lui tambourinait le corps.
Comme la plupart de ces échoués de la jeunesse, des dépravés aux cils battants d'innocence, Seola ne savait pas réellement ce qu'elle faisait ici, à chanter le peu de paroles qu'elle pouvait saisir au-dessus des murmures incessants, des rires hantant ses tympans, de la basse, assourdissante, bourdonnant dans ses oreilles. Elle s'était perdue, entre des pas familiers, des dos auxquels elle s'était accrochée semblable à un animal curieux, ses mains ruisselant le long des torses. Il y avait eu le groupe qui lui avait proposé la fête, pensant que c'était un moyen de se forger une image publique, de se montrer parmi la masse de "cool kids" qu'elle désirait tant d'achever parfois...la nouvelle tireuse d'élite accompagnant ses lames de clin d’œils et de mots pourprés. Mais Seola n'était pas de ces introvertis à ronger leurs ongles et déchirer leur peau en compagnie des fantômes de la nuit...Seola parlait aisément, avec un engouement et une malice particulière, sans mystère ou cachotterie, avec beaucoup de noirs et de gris entre ses paroles étranges.
Se détachant petit à petit de l'océan humain, l'épiderme portant encore les passions des êtres, elle décida de longer quelque-peu les murs à la recherche de ceux qu'elle connaissait...eux qu'elle avait l'espace d'un rire trop fort, oubliée derrière la démence. Ni alcoolisée, ni droguée. Ni ivre, ni heureuse. Juste un autre de ces cadavres bougeant selon une mécanique complexe entre musique et euphorie quasi-religieuse.
Puis le noir. Et les agacements qui se perdaient à ses pieds.
Puis les couleurs. Et la migraine qui lui démontait le crâne.
Sortant son téléphone, la lueur faiblarde projetée contre son visage lui donnant l'air d'une revenante, elle tenta de joindre plusieurs fois ses compagnons sans qu'ils ne répondent à ses nombreux appels. Ce ne fut seulement après qu'elle remarqua que son réseau avait changé...drôle de curiosité, qui l'agaça premièrement, l'intrigua puis la questionna succinctement. Elle ne connaissait ni de Swis, ni de diable d'opérateur de ce genre...seulement, son instinct ne la trompait que rarement, et c'est sans regarder où elle courrait, donnant des coudes pour se sortir de cet enfer, qu'elle tenta de se diriger vers les toilettes là où elle pensait, pouvoir avoir un peu de calme.

(tweek + the riddler pour les icons ⊱ topic commun. 973307603

)