o1 ⊱ ((keywords)) – lunar. chocolate. dogs. dreams. boyeon. motorbike. kiddo. cats. unicorns. pastels. autumn. winter. food. joanne the scammer. sana. shoes. makeup. the kardasians. lightning. alone. cosmic child. moonlight. (lolita). highlighter. disillusioned. red lips. alcohol. internet. books. rain. cosmopolitan. storm. aesthetic. instagram. fights. cars. universe. scars. nails. dress. mistakes. (boys). friends. bitch.
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o2 ⊱ ((lola)). --- allo lola, comme un garçon, j'ai le cœur qui fait boum. allo lola, comme un garçon c'est la première fois pour moi que tes yeux me font boum boum.
(
lola, lola, lola.)
c’est doux ; c’est mystérieux ; un peu comme elle. c’est tout ; c’est rien ; un peu comme elle.
– gamine sans demi-mesure. un univers derrière le sourire. une douce vague à l’âme. lola, c’est un
jardin secret bien conservé, une gamine un peu paumée dans ses pensées bazardées. elle pense trop, mais ne dit pas assez. (
sage comme un carnage).
c’est un peu de tout, un peu de rien (mais jamais assez, c’est toujours plus). elle vacille, ne sait pas ce qu’elle est réellement.
un flou artistique. elle nage à contre-courant. refuse l’identité qu’on a tenté de lui imposer, ne sait pas ce qu’elle est vraiment (calme ou tempête), aucune idée de ce qu’elle voudrait être (peut-être). alors, elle s’invente, s’imagine. se dessine à sa façon. c’est l’insolence d’une innocence, c’est le haussement d’épaules quand on lui demande ce qu’elle veut faire plus tard. un peu désabusée. nonchalante. lola, c’est le rêve de devenir tout (à la fois). se glisse un peut-être incertain entre les lignes.
lola, c’est une couleur, puis une autre. et encore une autre, puis un coup de pinceau, un coup de crayon. un doigt qui efface (erreur ou volonté) ; qui recommence. ça ne s’arrête jamais. (
vive. douce. sombre. clair. primaire. pastelle. effacée. éclatante.) lola, elle est composée de
différentes teintes ; comme les couleurs d’une aquarelle qui ne cesse d’être retouchée.
un jour trop ci, un jour trop ça. pas de balance. c’est
beaucoup de secrets. lola, c’est un masque. un peu sauvage, un peu méfiante envers le monde, indomptable. fière comme le vent. l’impatience qui vit au bout des doigts, le mystérieux dans les prunelles, le cœur désenchanté, qui se veut pourtant croyant d’un si. c’est l’enfant joyeux, le teint lumineux. et quand elle ne rit pas, elle est apaisante. réconfortante. elle a l’étincelle flamboyante dans le regard détourné. le rire cristallin qui sait se faire assassin. les mots si doux qui réussissent à poignardés. gamine aux contrastes frappant. une façade mensongère, trompeuse. libertée touchée du doigt, c’est le cardiogramme toujours en mouvement, sans constantes. elle vacille, évolue aux grès du vent ; des journées s’accumulant. elle vit pourtant, à sa manière. c’est pas millimétré, pas calibré. trop de place pour l’imprévu. lola, elle se plaît à danser avec la vie. une valse envoûtante, pourtant si brûlante. qui ne cherche qu’à la faire tomber. à tous ces rires, ces petits bonheurs la chance, s’ajoute, se colle, la désillusion d’une vie. lola, c’est la gamine qui se plait à avoir des rêves qu’on écorche si vite qu’ils sont pensés. mais lola, si soudainement tombée, si vite relevée. les rires résonnant, détonnant dans l’air saturé – parce que le monsieur a dit qu’il fallait rire au lieu de pleurer alors même si la souffrance est présente, ce sont les rires qui couvrent les sanglots. les larmes qu’elle essuie du revers de la main.
gamine à la langue bien maniée. elle manie le tact comme une arme. vacille entre la courtoisie et le venin ; elle sait poser les mots pour faire mal. mais pas que. lola, ce sont aussi les mots qu’on veut entendre, qu’on a besoin d’entendre. voix si douce qu’elle transporte autant qu’elle insupporte par ses vérités. et lola, c’est le silence, trop souvent présent. (calme, posé, parfois rancunier, blessé) elle ne fait pas dans le bizarre, elle fait dans le malaise. si elle est blessée, elle tente de le cacher. elle est rancunière, alors au lieux d’hausser le ton, elle se terre dans un silence. mais la voix n’est pas le regard. alors sa transparence n’est pas infaillible. ses yeux sont la porte ouverte sur son âme. ils sont témoins d’une souffrance silencieuse d’être incomprise. rejetée.
parce qu’elle n’était pas attendue, parce qu’elle n’est pas voulue – et même si. la cicatrice reste a jamais gravé en elle. elle ne s’efface pas et parfois, quand les questions de l’existence sont trop nombreuses, elle se dit qu’elle n'est pas voulue, qu’elle devrait partir. qu’elle n’est pas attendue.
alors elle ferme les yeux lola, geste anodin pourtant si instinctif. si répétitif.
lola – elle est dotée d’un bon fond ; douceur, gentillesse incarnée, elle est l’absence de la moindre once de méchanceté. elle est adorale lola ; c’est toujours le sourire aux lèvres, celui qui donne envie de sourire, celui qui fait sourire. elle a les yeux pétillants (parfois revolver). elle illumine. elle irradie – c’est la légèreté dans tous le corps. (parfois ça envoûte, parfois ça énerve – parce qu’on a toujours l’impression qu’elle s’en fout de tout). y a les mouvements qui sont fluides, gracieux. vestiges d’une danseuse passionnée. et lola, quand elle marche. on a l’impression qu’elle danse. un pas rêveur, un pas décidé – c’est le talent qui se cache, c’est l’imagination débordante, enfouie sous le sourire d’une gamine. lola, c'est des mains en or, une vision cosmique d’un monde qu’elle seule peut voir. c’est le coup de crayon, c’est la pensée, c’est la passionnée, la perfectionniste. elle peut passer des heures sans boire, sans manger, sans se reposer juste pour terminer un croquis. un croquis, qui malheureusement, rejoindra ses compagnons dans une boîte sous son lit.
c’est la fidélité, la loyauté à toute épreuve. parce qu’au final, elle a juste les mots pour seule arme. alors qu’importe les menaces qu’elle balance à ses parents, il n’y aura jamais les gestes derrière. parce que, même si c’est l’effacée, elle aime ses parents. plus qu’elle ne le dit. plus qu’elle ne l’avouera sans doute jamais.
lola, elle ne sait pas où elle va. elle marche à l’aveugle, un pas après l’autre. le destin qui s’amuse à tracer son chemin. elle veut voyager, exister, elle est forte (juste un peu fissurée, mais loin d’être brisée) ; démarche d’une gamine qui rencontre une possible fin au bout du chemin.
lola, elle avance. jamais elle ne recule ; le passé reste passé, le présent se mêle à ce futur encore incertain et l’impatience de vivre y réside constamment.
lola. une histoire sans fin. chaque jour est une page encore vierge ; qui n’attend que d’être souillée par son être.
o3 ⊱ ((les nuits fauves)) --- j'ai demandé à la lune et le soleil ne le sait pas -- je lui ai montré mes brûlures et la lune s'est moquée de moi et comme le ciel n'avait pas fière allure et que je ne guérissais pas - je me suis dit quelle infortune et la lune s'est moquée de moi.
sa meilleure amie, c’est l’insomnie. la peur au ventre, de s’endormir, de ne plus pouvoir se réveiller.
les nuits sont fauves. douloureuses, pesantes. inquiétantes. lola, elle est victime de
paralysie du sommeil. ça fait moins d’un an, quelques mois, tout au plus. mais pour elle, ça fait une éternité. ce n’est pas tout le temps, mais lorsqu’elle est en crise, elle peut ne pas dormir pendant plusieurs jours ; parce que c’est l’enfer, elle ne sait pas comment ça s’est déclenché, mais depuis, ça ne la quitte plus. et elle est terrifiée, à l’idée de s’endormir ou de se réveillée, parce que lola, elle est épuisée qu’elle pourrait s’endormir n’importe où. et elle n’ose imaginé les dégâts que cela puisse causé si elle dormait autre part que dans son lit. lola, elle ne sait pas ce que c’est. elle sait juste, que des fois, au beau milieu de la nuit, quand elle se réveille. elle se retrouve figée, coincée, la conscience éveillée dans un corps de pierre. (
paralysie du sommeil --- la « paralysie du sommeil » est un trouble du sommeil qui advient à l’endormissement (état hypnagogique) ou au réveil (état hypnopompique). caractérisée par l’impossibilité de bouger ou de parler, elle est souvent associée à une sensation de présence inquiétante et à des hallucinations. l'état de paralysie dure généralement de quelques secondes à plusieurs minutes.
o4 ⊱ ((le silence est d’argent)) --- je vois dehors des cœurs en panne des cœurs en or – devenir des cœurs de pierre des cœurs de glace des cœurs en flamme des cœurs qui explosent - au milieu de cœurs de verre.
lola. l’insolente, la mystérieuse, la secrète. lola, la silencieuse. lola, elle a une voix, jolie, douce, presque passionnante lorsqu’on l’écoute. des mots qui font du bien, des mots justes, comme des mots qui font mal. lola, elle sait parler pour les autres. hélas, elle ne trouve pas les mots pour ses émotions. mais lola, on ne l’écoute pas. parce que lola, elle n’a pas sa place qu’ils disent. elle est l’ignorée, l’oubliée. la mise de côté. lola, c’est pas une voix qu’on compte. alors lola, elle se tait. elle pense, profondément, elle regarde, puis elle fuit. lola, c’est l’habitude de se taire, de sourire, de regarder. et il faut le dire, certaine fois, elle préfère fuir plutôt que de se positionner, elle préfère fuir plutôt que de se sentir inutile, plus bas que terre. pourtant, si elle prenait son destin en main, lola, elle aurait une voix et une grande. insolence ou silence, il n’y a qu’un pas.
o5 ⊱ ((on écrit parce que personne n'écoute.)) --- les sanglots longs des violons de l'automne blessent mon cœur d'une langueur monotone. tout (suffocant et blême), quand sonne l'heure, je me souviens des jours anciens et je pleure.
l’écriture. chose qu’elle cache. elle écrit ses textes, ses pensées, son imaginaire. quelle ironie. elle qui ne sait pas s’exprimer. qu’est-ce qu’une sans voix pourrait bien écrire ? des textes secrets, inconnus des autres. où elle livre les mots qu’elle ne sait exprimer, les pensées qu’elle réussit à coucher avec des mots incapables d’être prononcés ; lola, c’est plus de douze journaux intimes. c’est des heures à écrire, à ressentir, à étudier, à analyser.
o6 ⊱ ((langue d'émotions)). --- la musique c'est la (négation des phrases), la musique c'est l'anti-mot.
la musique, est une passion. mais c’est aussi un moyen pour elle de ressentir. parce que lola, elle est douée avec les mots, mais pas avec ses émotions. ignorante. musique classique, contemporaine, et autres genres. tout y passe, lola, elle aime ça. elle se sent vivante avec un peu de musique ; lola, c’est toujours les écouteurs dans les oreilles mais pour vivre heureux, vivons cachés. lola, elle compose aussi, elle chante aussi, mais personne ne l’entend. elle ne veut pas être écoutée. parce qu’elle a peur du regard des autres.
o7 ⊱ ((immortalité)). --- la mémoire ne filme pas, elle photographie.
la photo. voir, vouloir ressentir, brandir, appuyé. capté, immortalisé. depuis toute petite, lola elle se traîne un appareil photo dans les mains, dans son sac. si elle ne l’a pas, il y a une partie d’elle qui lui manque. le puzzle inachevé de son être. l'appareil, c'est l’extension de son âme. elle capture tous les moments de la vie. de son point de vue, tout à une signification. mais lola, c’est une vieille âme. c’est pas l’appareil numérique, non, c’est le vieux polaroid. le one shot de la vie ; parce que pour elle, les secondes ne se ressemblent jamais. les sourires, les regards, la gestuelle non plus. et soyez sûr d’une chose, vous apparaissez au moins une fois, sur l’une de ses photos.
o8 ⊱ ((brouillard, étoile d'araignées)). --- ce sont les étoiles, les étoiles tout là-haut qui gouvernent nos existences.
le ciel. les étoiles. les nuits sombres, les nuits étoilées. véritable enchantement pour cette poussière de ce monde. lola,
elle s’imagine, elle revit, elle s’invente lorsqu’elle a le regard levé vers l’immensité bleu que représente le ciel. des fois, lola, elle aimerait juste être une étoile. l’étoile qui brille, l’étoile qu’on voit. pas l’étoile éteinte, ignorée, raillée. parce qu’au fond, elle se laisse vivre dans cet routine accablante, mais lola, elle veut être vue, reconnue, aimée. comme les étoiles. mais elle ne voit pas que la simplicité, elle veut la complexité. lola, depuis qu’elle sait lire, au beau milieu de duras et de baudelaire, elle a cette immense collection de livres sur l’astronomie passionnée par le cosmique, elle se laisse charmer aux sciences de l’univers. il n’est pas rare de la voir dévoré un livre en peu de temps.
o9 ⊱ ((peinture de la voix.)) --- l'écriture c'est le cœur qui éclate en silence.
lire. évolution d’un genre, d’une âme. parce que lola, elle s’est façonnée par la lecture. son éducation, elle s’est construite sous les tentes de fortunes alors qu’elle lisait des histoires de grands. lola, elle aime lire les autres, les idées, les ressentis ; parce qu’au fond, lola, elle tente aussi de se chercher, de trouver des choses ressemblantes.de comprendre ce qu’elle ressent, de trouver les mots. lola, c’est une bibliothèque monstre, des livres à foison.
1o ⊱ ((histoire d'idées.)) --- l'histoire des idées est l'histoire de la (rancune) des solitaires.
intelligence qui se cache, c’est le cerveau sans arrêts, toujours en ébullition d’idées, de théories. c’est l’amour de l’apprentissage, apprendre de nouvelles choses, sans arrêts, sans s’arrêter. lola, c’est l’élève studieuse qu’on oublie facilement mais qui revient à la vie par des regards noirs à cause du 100 marqué au rouge sur sa copie. c’est l’intelligence non reconnue, c’est la facilité d’apprentissage. elle a bonne mémoire, elle retient tout. véritable encyclopédie. mais ce n’est pas assez, jamais assez pour lola. alors elle s’est naturellement tournée vers l’histoire.
11 ⊱ ((lol(it)a)) --- moi je m'appelle lo-lita. lo ou bien lola du pareil au même.
lolita. petite ingénue sulfureuse qui s’anime dès la nuit tombée. c’est l’alter ego inconnu, une extension de son âme dans le secret. lolita, c’est l’enfant charmeuse, celle du monde de la nuit. lolita, c’est celle qui danse pour être aimé, celle qui sert le poison avec le sourire sensuel. lolita, c’est la figure impensée. l’être imaginé d’émotions enfouies. c’est le charme, le pouvoir, la sensualité, l’affirmation. tout ce qu’elle n’est pas le jour. lolita, c’est la fille au corps qu’on aime, c’est la fille qu’on désire. c’est la blonde aux lèvres pulpeuses, teintées d’un rouge sanguin. c’est la robe qui laisse place à l’imagination, c’est le corps jamais touché.
12 ⊱ ((tableau du coeur)) --- la peinture est une cérémonie (en solitude)
lorsqu’elle ne lit pas, elle peint. lorsqu’elle n’écrit pas, elle peint. lola, lorsqu’elle ne vit pas, elle peint. ce qu’elle voit, ce qu’elle imagine. ce qu’elle ressent. et parfois, c’est plus facile de toucher à de la couleur plutôt que de parler. et lola, ça lui arrive de troquer ses toiles contre les murs de la ville – dans le silence de la nuit, s’éclate en un milliers de fragment tout l’univers d’une poussière.
13 ⊱ ((secrets inavoués)) seul survit le cœur secret.
lola. elle est
secrète, un brin mystérieuse. pensées bien gardées, elle survit dans un monde où on s’efforce d’éclater des vérités qui ne sont pas dignes d’être révélées. ((
secrets)) où
démons du passé, elle ne sait faire la différence. mais lola, c’est un coffre. mémoires et souvenirs confinés, elle traîne derrière elle, quelques cadavres d’une psyché marbrée.
– elle avait à peine dix-huit ans, lola. quand son corps refusa la vie ; garçon qui lui avait vendu du rêve, qui avait réussi à la rendre importante. seulement pour quelques instants, car si vite la pureté envolée, si vite la supercherie éclatée. elle n’était qu’un
pari, un stupide pari – et de ce pari, l’enfant en accueille un autre sans le savoir. elle était enceinte – sans le savoir,
déni suite aux coups portés à l’âme. puis un jour, il y a eu des crampes à l’estomac, un peu de liquide carmin et une chute.
x a fait une fausse-couche. et depuis, lola. elle ne supporte pas le contact avec son ventre, une prison tueuse d’après elle –
les pensées sont gardées secrètes. même si lola, elle ne voulait pas de l’enfant, qu’elle aurait probablement mit fin à la grossesse, elle ne supporte pas l’idée que le destin a décidé pour elle. alors depuis, elle déteste cette partie de son corps.
et les secrets sont nombreux, gardés intacts dans ce jardin secret qu’est son âme. 14 ⊱ ((carnets d'espoirs)) rien n'est éternel.
i. tablette de chocolat au lait, appareil photo, portable, trousse de secours, chewing-gum, chargeur, portefeuille, make-up bag, bordel sans nom dans le sac à main qu’elle se traîne tous les jours.
ii. c’est la peur de l’abandon, de ne jamais être vue. c’est la peur des clowns, des canards, c’est la peur du noir. les nuits fauves depuis. c’est le caractère qui cache, parce que lola ; elle ne se dévoile pas, elle ne dévoile que ce qu’elle veut montrer.
ii. elle aime le ciel lola. immensité bleuté, toujours présent. même caché, on sait qu’il est là. parce que le ciel ne disparaîtra jamais. il était là avant sa naissance, il est là pendant sa vie, il sera là après sa mort et probablement, qu’elle brillera dans ce ciel, quand le soleil aurait décidé de briller vers d’autres horizons pour égayer les vies de quelques personnes, pendant que d’autres sommeilleront. lola, elle aime regarder le ciel, à n’importe quel moment. allongée sur le capot de sa voiture, la couverture sur les épaules. à compter, dessiner, imaginer les étoiles, des histoires. une vie sans bijoux, juste avec des étoiles dans les yeux. lola, elle est tellement passionnée qu’elle a une collection pour observer, apprendre, regarder le ciel et ses astres.
iii. lola, c’est le retard. perpétuel. jamais à l’heure. vrai fléau dans sa vie qui lui a valu bon nombre de réprimande. et lola, elle regorge d’excuses. en tout genre, de la plus censée à la plus fantasque. si bien que parfois, lorsque c’est profondément tiré par les cheveux, il faut se demander si elle ne se fout pas de votre tête. parce qu’elle est taquine lola, elle cherche un peu.
iv. lola, c’est plein de petits trucs à la fois. c’est l’allergie à la pèche. c’est la manie de trier ses m&ms par couleur, toujours commencé par les jaunes, ensuite les bleus, après les rouges, les verts et les noirs. c’est une collection de fringues, de chaussures et de maquillage impressionnante. elle aime quand on lui touche les cheveux. a une collection de peluches. c'est une fan de john green. pense que les licornes existent. voudrait être éleveuse et sauveuse de panda. c’est l’amoureuse des vieux classiques (des disney aussi même si elle refuse de lire les contes originaux). c’est la peureuse devant les films d’horreurs (mais qui les regarde si souvent). c’est le rire un peu étrange (à la demi lovato). c’est la non-fan des aegyos. c’est la fille qui craque souvent les jointures de ses doigts. c’est celle qui chante sous la douche, qui danse dans sa chambre. les sports de combats. le patinage artistique abandonné. c’est l’amoureuse des animaux. c’est la frileuse classique (ironie alors qu’elle est née en plein mois de décembre). pourtant, elle aime l’automne et l’hiver. elle a un débit de paroles impressionnant. elle adore la musique underground. lorsqu’elle éternue, c’est aiguë et c’est souvent un remix de l’oréal. elle aime quand tout est bien rangé. pas réellement maniaque, mais c’est un moyen pour elle d’avoir un peu de clarté dans sa vie. elle aimerait adopter un chat et un chien. elle habite en colocation avec
boyeon. elle aime son frère. elle aime s’endormir avec de la musique. elle aime les jours de pluie, l’inspiration est décuplée. adore profondément sana. (…)