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In My Veins - Levi

Nam Hiro
Nam Hiro
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Jeu 8 Mar - 14:27
Nam Hiro


In My Veins
Everything is dark
It's more than you could take
But you catch a glimpse of sunlight
Shining
Shining down on your face.

Il y avait quelque chose de différent.
Peut être était-ce dû au goût persistant du tabac froid qui s'incrustait heure après heure sur le plat de la langue, l'odeur si caractéristique de ces grandes villes qui n'en sont pas vraiment qui imprégnaient l'air, les mégots éparpillés à même le bitume, jetés dans cette indifférence toute coutumière, alors qu'il fixait l'inconsistance de la course de la trotteuse sur son cadrant en songeant…
Qu'il y avait quelque chose de différent.

Une heure perdue entre lui et l'éternel, un instant figé, l'esprit érodé, enfumé de ces neurones qu'on ne cessait de brasser, de retourner, en priant pour que la tempête se mût en brise apaisée. Il n'y avait rien de bienséant lorsque la vie se muait en salope, pute des bacchanales, catin contemporaine dans les coups du sort qu'elle vous infligeaient. Et elle aimait à jouer avec vos nerfs la demoiselle, elle aimait les tordre entre ses blanches mains jusqu'à en broyer les viscères. Parce que la vie, elle ne nous appartenait pas. Parce que la vie, on ne la possédait pas. Elle vous possède et non l'inverse.
Hiro, il était juste curieux de savoir quand sa passe avait commencée ou s'il ne faisait que se l'imaginer.

Dans le pénombre, ses grands yeux sombres balayèrent la pièce, comme si, dans un bête coup d'espoir, la réponse à ses pensés allait se matérialiser d'elle-même sur l'écran pixélisé de la télé. Il avait froncé les sourcils, agacé malgré lui. Alors son visage se peignit de son habituel lassitude, mimique trop sage pour un garçon d'un naturel volage, homme pas assez important, qui avait un long chemin à parcourir avant de devenir grand. Et du fond de ses entrailles surgit soudain cette colère familière, rage sourde envers ce quartier à la propreté faussée, jurant ridiculement avec la pourriture qui en tapissait les allés, rage envers cette sensation de vide qui lui vrillait le crâne. Et il n'y avait peut être que la haine qui valait encore que l'on s'y attarde lorsque l'amour se faisait si ténu, si hagard qu'on parvenait soudainement à le confondre avec un mirage.

▬ Fais chié.

Tragédie de leurs existences comme de leurs inexistence. Tragédie de ceux qui étaient nés du mauvais côté de la barrière ou de l'hémisphère, gamins malaisés aux sourires écroués qui avaient apprit à survire dans un milieu dénaturé où trop n'était jamais assez. Dans un sourire en biais adressé au vide, en une moue ironique où toutes ces choses, toutes ces pensés qu'il n'avait que trop souvent prit le temps de formuler, qu'il n'avait jamais prit la peine de réinventer, se bousculaient sous son crâne jusqu'à l'éreinter. Entre mensonge et vérité. Entre ce qu'il avait entendu et ce que son imagination ne faisait que supposer. Au fond, il avait vu madame Byun construire trop de vide autour de son fils pour que lui importe réellement ce qu'elle pouvait dire ou faire. Surtout lorsqu'il s'agissait de lui. Seul les mots de Levi comptaient en définitive. Parce que Levi lui, ne lui avait jamais mentit. Non. Levi, il avait simplement préféré ne rien dire. Et il ne savait même pas pourquoi Hiro. Pourquoi ça lui semblait aussi important. Pourquoi il avait occulté le sujet jusqu'à ce que les mots se répercutent sous son front avec la douloureuse récurrence d'une ridicule obsession.  Levi avait un frère, était-ce si important que ce sujet ait été occulté? Pire, est ce que cela comptait réellement que ce dernier soit gay?

Un soupir, et il laissa ses doigts s'enfouir dans le désordre de ses cheveux, une jambe pendante dans le vide alors qu'il se faisait happé par le confort du canapé. Il y a de cela bien longtemps que l'héritier lui avait remit les clés de son appartement, lui simplifiant ainsi la tâche de ses innombrables escortes après une soirée alcoolisée. Mais c'était sans doute la première fois qu'il prenait l'initiative de l'investir de cette façon. Indifférent à l'absence de son propriétaire comme au désordre qu'il avait semé sur sa table basse en avalant son premier repas décent depuis la reprise de son entrainement - franchement, jamais ramyun n'avait été aussi bon. Il ricana à cette pensé. En général les ramyun, c'est Mika qui les aimait, avec beaucoup de kimchi. Et encore plus de soju. Depuis combien de temps n'avait-elle pas accepté de lui adresser la parole?  Des jours. Des mois. Peut être. Trop longtemps. Pas assez. Ses rejets, il les avait mérité. Et c'est cette même certitude qui parvient à supplanter tout le reste alors qu'il s'endormait.
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Byun Levi
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Sam 10 Mar - 2:03
Byun Levi


In My Veins
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Shining
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Plus rien n’avait de sens; ou peut-être,
rien n’en n’avait eu un jour à ses yeux.


Des fois, Sunhi brillait; parfois c’était Hiro qu’il s’disait. — hiro, le seul qu’semblait depuis toujours scintiller; comme une étoile qui le guidait à travers les méandres de l’obscurité et les noirs songes dans lesquels ses pensées s'entremêlaient. Hiro; c’était doux comme sonorité, comme un ami, comme un proche, comme un roi sur son plateau de damier.

et — dans les réminiscences incontrôlées; il s’en remémorait, que parfois, il suffisait d’un instant d’hésitation pour que tout se revêt d’un autre sens. Qu’il lui aurait suffit d’oser;  de répondre et d’être honnête comme il l’avait toujours été : j’suis pas certain, un peu déboussolé, mais j’t’aime, un peu plus qu’de l’amitié, j’ai besoin de toi à mes côtés. mais il n’avait pu se jeter; les pieds embourbés dans l’ignorance et la lâcheté et la peur d'être rejeté. Il l’avait alors cruellement recalé, affligé aveuglé de son attirance erronée, d’son aveu qui avait pris le goût des adieux.

Oh. t’es là. l’prochaine fois préviens.

rictus nerveux incontrôlé, il est partagé: entre pourquois et angoisses tenaillantes; depuis quand leur relation s’était habillée d’un tel voile de méfiance? Hiro et lui s'écrivaient désormais au passé; et il s’empoisonnait à la douce mélancolie pour oublier la vérité : que depuis ce jour d’été ils avaient perdu l’éclat de leur relation passée.
Mais il s'était raccroché à une bancale vérité : que Hiro était amoureux de lui et il en était presque persuadé. Du moins jusqu'à ce qu’elle se fraye une issue dans leur relation désordonnée. Elle qui avait désormais occupé l’espace qui lui manquait; celui qu’il avait refusé de combler, celui dont la plénitude le noie des fois d’éternels regrets.

que j’puisse te chercher quelque chose à manger au moins. ou à boire.

il suffisait de tourner la tête pour y trouver tout ses secrets qu’il ne prenait même plus la peine de cacher; des tasses de cafés oubliées, des vêtements froissés, la porte vers la chambre à coucher qui n’avait même pas pris la peine d’être fermée. — jamais ça ne l’aurait ennuyé. sauf devant ses yeux à lui. Peut-être qu’il ne voulait pas qu’il sache s’il était heureux ou malheureux. — peut-être que ça l’ennuyait qu’il s’y intéresse, comme s’il n’était pas assez heureux avec elle. comme s’il voulait pensait encore à lui. comme si. Comme s’il savait que peut-être lui auss-

j’viens de rentrer du taff j’suis claqué, t’voulais m’dire un truc?

Un soupir quitte ses lèvres tandis qu’il dépérit à regarder son visage paisible et ses yeux encore fermés. à se questionner. A ne pas comprendre tout ce qui l’étouffait quand il le regardait.

pourquoi il souffrait quand il le voyait.
à en avoir mal au cœur à vouloir s’en damner,
comme une absence qui ne pouvait s’effacer.


fais pas genre d’dormir, j’sais que tu m’as entendu hi-diot.


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Nam Hiro
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Sam 10 Mar - 3:17
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Dans ses songes;
Il y avait eut un parfum d'adolescence.
Le poids de leur insolente insouciance que la distance leur avait arraché avec le temps.
Il avait voulut revenir à ce temps où leurs sourires gigotaient dans l'ombre de quelques chênes, quand ils se chamaillaient dans la terre meuble et les feuilles sèches. Quand Levi riait dans l'écho de ses pas en essayant vainement de le coiffer du bout des doigts.
Car tes cheveux Hiro sont comme toi, un pauvre peuple d'insoumis.

▬ Y'avait pas ta meuf. Je me suis dis que ça gênerait pas.

Parce que gêner, c'est l'impression que toute cette scène lui renvoyait.
De n'être soudainement qu'un étranger qu'on accueillerait par élan de charité. L'enfant braillard qui dévalise vos placard et qu'on tolère comme on le ferait de l'indolence d'un chat. Hiro, il soupirait. L'enthousiasme qu'avaient put susciter ses visites impromptues lui manquait. Son ami lui manquait. Ce gamin trop bien habillé qui s'était un jour émerveillé par sa capacité à accumuler les emmerdes auprès de leurs professeurs attitré. Ce type assit au fond de la classe qui lui passait ses cours même lorsqu'il s'endormait sur le coin de la table. Et qui l'aidait même à travailler, alors que tout le prédestinait à abandonner.
Pour le plaisir de voir la compréhension illuminer les vallées de son regard.
Pour l'attachement qui se tissait entre eux malgré leurs écarts.

Aurait-ce été différent s'il ne l'avait pas aimé?
S'il s'était tût. S'il ne s'était pas montré aussi têtu. A vouloir lui faire avouer tout ce qu'il s'était toujours refusé à simplement imaginer. A supposer qu'entre eux, ça valait plus que la crainte des regards effarouchés. Du mépris des uns et même des autres. De la crainte de ne pas entrer dans le ridicule de leurs normes. Il y avait cru tellement fort Hiro. De ces certitudes encore naïves, celles qui vous font croire que vos rêves quoi qu'il arrive finiront toujours par s'accomplir.

▬ J'comprend. J'vais pas trainer.

Mais Hiro ne pouvait pas juste être un foutu souvenir, c'était hors de porter pour lui. Leur relation valait plus que quelques sourires volés au détour d'une soirée où ni l'un ni l'autre n'osait franchement s'approcher. Il le supposait. Hiro, il l'espérait. Même s'il n'avait jamais sut si ses épaules étaient assez large pour supporter un tel fardeau. Si ses mains étaient assez puissante pour relever l'autre. Si son coeur était aussi fort qu'il l'aurait voulut. Oui, Hiro avait toujours craint d'être bien trop fragile pour ce genre de chose. Parcequ'il n'arrivait pas à se sentir légitime. Parcequ'il y avait toujours eut cette petite voix dans sa tête qui lui murmurait qu'un jour, Levi aussi aurait honte de lui. Parce qu'Hiro, il ne savait pas aimer. Il ne savait pas apprécier, toucher, caresser, embrasser, chérir, comprendre. Il s'efforçait simplement d'essayer. De garder les mots déplaisants pour lui, d'étouffer ces "je t'aime" comme un vilain secret - alors qu'il en avait été si fière putain.

▬ C'est juste que j'étais surpris, je savais pas que t'avais un frère.

Les pensés obsédantes grondaient à nouveau sous son crâne dans un marasme assourdissant et il ne put retenir une grimace inconfortable alors qu'il se redressait pour nettoyer le bordel qu'il avait laissé. Il n'aurait pas dû s'y attarder. Mais il y avait un détail plus que tous les autres qui l'obsédait, la façon dont sa mère avait craché le mot gay.

▬ Pourquoi tu ne m'en as jamais parlé?
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Mar 13 Mar - 3:29
Byun Levi


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« hier soir j’ai rêvé de toi. de désirs refoulés au sein d’une nuit agité; de tes lèvres folles qui balançaient des “je t’aime” maladroits et de moi qui se trouvait au creu de tes bras. Lorsque je me suis réveillé, c’était comme si mon âme s’était fracturée et qu’un partie était restée là-bas avec cet autre toi. »

hiro. s’pas ce que je voulais dire.

Le coréen releva le nez, les yeux plissés avec incompréhension. Pourquoi tout semblait si surfait si différent et pourtant trop similaire? Depuis quand était-ce devenu une habitude que leurs paroles se teintent d’un tel venin? Depuis quand avait-il accepté que leur affection se troque pour l’effroyable froid? — Levi s’en était toujours convaincu, que depuis cet été-là ou même depuis qu’il était avec Nara, que rien n’avait changé entre eux. qu’après tout, Hiro et Levi c’était bien plus qu’une simple amitié, que eux, c’était pour toujours et à jamais. Pourtant, au moment même où ses yeux avaient croisé la froideur des siens, les évidences s’étaient renversées et l’once d’espoir à laquelle il s’était attachée s’était effondré.

where did he fucked up? Il y avait cette sensation qui lui retournait l’estomac et l'étouffait; l’odeur de l’indifférence, l’impression qu’Hiro en même temps que ses yeux glacés évitaient les siens, commençait à prendre l’apparence de l’un de ces anonymes-là. De ceux qu’il oublie, de ceux qui pour lui ne se distinguent plus du paysage gris.
Qu’il s’éloignait; qu’il l'éloignait. Pourtant dans ses mots rien n’avait changé, dans ses gestes et ses sourires, rien n’avait été modifié.

tu le sais très bien que tu ne déranges pas.

un soupir quitte ses lèvres qu’il ne tarda pas à mordiller sous l’anxiété de la tension qui commençait à se former; de ce vide inconnu qui se créait entre eux, forçant ses yeux à esquiver les siens, l’empêchant de s’y accrocher et d’y retrouver leurs éclats dorés familiers.

et ça le tuait.
parce qu’au fond de lui
il pourrait être suffisamment fou
pour attendre ce geste
toute sa vie.


S’il avait tant aimé Hiro au point de s’y être attaché, c’était pour cette lueur qui naissait lorsqu’il était à ses côtés ; celle de ses yeux et leurs reflets étoilés. Car il était peut-être le premier à avoir essayé de faire l’effort de l’approcher, de l’aimer pour ce qu’il était; pour sa bizarrerie et ses étourderies, pour son manque de tact et son sourire facile. Et c’est à ce moment-là qu’il le réalisait; à quel point sa vie était suspendue à ce quelqu’un qui n’était pas sien. Sunhi était celle qu’il aimait et pourtant, ce n’était pas celle qui l’angoissait autant, ce n’était pas elle qui était en mesure de le rendre pantin, de le réduire à se faire chien. Il n’y avait que lui, et ses orbes gelées. Lui et son comportement qui désormais avait réveillé la plus violente des absences qu’il aurait un jour imaginé.

qu-quoi? Je, euh ….

Anxiété, angoisse et le souffle qui se multiplie soudainement en irrégulières respirations. comment pouvait-il être au courant? Et soudainement sa panique intérieure se noie dans une vague d’incompréhension — de trahison. Que peut-être, Hiro ne lui faisait plus confiance au point de fouiller dans sa vie. L’hypothèse le terrorisait; si bien qu’il fut contraint de chasser discrètement l’humidité de ses yeux en même temps que ses émotions trop violentes.

j’avais un grand frère c’est vrai mais j’évite d’en parler. parce qu’il est parti. et il a coupé les ponts avec ma famille.


il hésitait, les poings serrés et la mâchoire crispée alors qu’il ne disait que la plus pure des vérité. Mais aborder ce sujet-là, parler de ce hyung-là, c’était lui rappeler le vide conséquent qu’il lui avait laissé lorsqu’il l’avait abandonné, lorsqu’il avait préféré fuir ses parents plutôt que de rester à ses côtés.

je n’ai plus entendu parler de lui depuis. anyway, en quoi cela t’importe tant?

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Mar 13 Mar - 4:39
Nam Hiro


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Hiro retint une grimace.
Il savait que s'il tentait d'ouvrir la bouche, de dire quoi que ce soit, ça se briserait encore un peu plus ce je ne sais trop quoi, à l'intérieur. Et qu'il se mettrait à le fuir pour de bon, sans pouvoir s'arrêter. Mais il y avait-il plus à en cueillir? Pouvait-il seulement tendre les mains et effleurer autre chose que cette corde sensible qui toujours semblait les faire souffrir? Après tout, il ne s'était pas imposée la plus facile des tâches - prendre soin de quelqu'un, de quelque chose même, était déjà une idée bien compliquée. Il était nécessaire de s'investir et d'y verser un peu de soi, du temps, de la présence, sculpter son caractère et ses réflexe sur ce qui serait bon pour la chose dont on prend soin. Ça demandait du temps, beaucoup de temps pour permettre à cette chose de s'épanouir. C'était épuisant, il fallait avoir recours à tout ce qui était disponible, à l'intérieur, s'y verser énormément – trop, peut être. Et Hiro avait l'impression d'en faire n'importe quoi. C'était trop éreintant de s'investir dans une relation ou la répétition n'avait pas sa place. Un je t'aime en trop, et l'amour s'effritait. Un manquement, et l'affection s'étiolerait.

▬ Je sais pas Levi. C'est pas aussi facile qu'avant de tout savoir. Parfois j'ai l'impression  que t'aimerais juste que je ne sois pas là. D'autres qu'on a à nouveau 15 et qu'on peut faire n'importe quoi tant qu'on est ensemble.

Mais ça faisait mal.
Parce qu'il savait, qu'un rien n'était pas quelque chose qui faisait naitre la tempête dans les regards et soulevait des torrents de rage dans l'estomac. Non. Cet amour avorté n'était pas rien. C'était bien plus que ça. C'était un tout. C'était comme il faudrait toujours que ce soit. C'était l'amour avec ses imperfections, avec ses supports branlants qui vacilles un peu plus à chaque inspiration. C'était l'affection de Levi qui s'emmêlait à l'amour d'Hiro. C'était cette pesanteur sur les coeurs, la chaleur, l'excès, l'ardeur. C'était accrocher  son bras à la nuque de l'autre et rire. Rire de tout, rire du monde, jusqu'à s'en exploser la poitrine, à s'en déchirer les poumons. C'était savoir qu'en rentrant, il y aurait quelqu'un là pour l'attendre. Même si cet amour demeurait à sens unique et que l'autre feignant de ne rien en voir, de ne rien savoir. C'était se persuader que quelque part, il y avait quelqu'un qui aurait une pensée pour lui, même une unique fois. Mais l'amour. C'était aussi prendre le risque de voir l'autre tomber. De le voir partir et l'abandonner.
C'était avoir l'impression de mourir à cette simple idée.

Et il y avait la voix de Levi qui vacillait.
Il y avait son monde qui se retournait et son regard qui le fixait comme s'il le redécouvrait de la plus impropre des manières. Il y avait tant d'angoisse dans ce regard là, tant d'incompréhension et d'appréhension qu'Hiro, il avait l'impression de s'en trouver renverser. Comme s'il avait faillit à préserver une personne qu'il s'était toujours promit de protéger. Il aurait voulut toucher sa peau. Il aurait voulut lui apporter les étreintes réconfortantes qu'ils se distillaient adolescents et qui avaient disparut après l'incident.

▬ Hey...

Il fronça les sourcils et posa sa main sur sa nuque sans y songer. Il se penche, incline son visage pour rencontrer son regard, menton incliné. Il scrute les iris embrumé, épaules haussés. Ses mèches brunes effleurent sa joue, puis de l'index, il caresse la chaire tendre sous don doigt. Un regard inquiet. Un murmure étouffé. Et il  se rapprochait. Redevenant se gamin incapable d'aligner deux mots d'anglais qui cherchait à le faire rire par tous les moyens.

▬ Je suis désolé, je pensais pas que ça te ferait cet effet là.

Ou peut être - et c'était beaucoup moins avouable - qu'il n'avait même pas chercher à savoir ce que ça lui ferait à Levi, de se faire jeter la vérité toute nue en pleine face. Celle là même qu'il avait toujours entretenu à son égard. Parce que Levi était un mec honnête, le genre qui s'attirait les foudres des uns et des autres parce qu'il était incapable de se mettre un stop et de taire les vérités qui dérangent. Alors Hiro ne comprenait pas. Mais il ne pourrait jamais comprendre si son ami ne lui parlait pas.

▬ C'est la manière dont je l'ai appris. Je me suis demandé si c'est ça qui avait provoqué ton aversion pour les gays. Qui t'avait fait dire tout ça au lycée.

Ses doigts ont retracés le pli soucieux de son front, comme s'il pouvait l'effacer. Aplanir toutes les petites boursouflure de sa peau. Il avait relâché sa nuque pour s'accouder au bar. Avec, peut être, l'envie de lui souffler sur les paupières. Pour chasser le déchirement qui lui brouillait les yeux. Ce qu'il  aurait voulut faire à cet instant là... Non, vraiment, c'était pas mieux. Il avait le regard confus. Les sourcils froncés de ceux qui n'ont pas l'habitude. Mais il avait le droit de l'être Hiro. Lui qui d'ordinaire ne mesurait jamais l'amplitude que son manque de tact parfis engendrait. Lui qui l'observait dans un jour nouveau. Qui le contemplait avec cette attention toute particulière. De celui qui tente de répondre aux interrogations qu'on pouvait lui adresser sans savoir comment s'y accorder. Parce que toute la dangerosité de cette situation était son entière nouveauté.
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Ven 16 Mar - 3:26
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hiro…..

Sa gorge se serre un instant et ses nerfs s’agitent en un flot de pensées incontrôlées. Y a une évidence qui brûle ses plus profondes réminiscences. Hiro, aussi doux et sucré que pouvait être son prénom à la simple sonorité, il avait été bien plus qu’un simple témoin de sa vie désordonnée.
Hiro, ça avait été avant toute chose une belle rencontre. Un gamin paumé avec un je ne sais trop quoi qui le rendait si attrayant; peut-être l’odeur du brasier et des dangers. Lui qui était si différent des exemples qu’on lui avait inculqué, lui qui semblait vivre sans être étouffé. peut-être qu’il l’avait envié, peut-être qu'à un certain point Hiro l’avait fasciné.
Il avait toujours eu ce charme cosmique et des poussières d’étoiles dans ses yeux, ces paysages stellaires qui se différenciaient du gris de la haute société. Parce que lui n’avait jamais craint les conséquences et les répercussions, Hiro, il avait été l’insolence et son échappatoire à sa vie si bien ordonné. i love the worst of you, it’s what makes me fall for you.

arrête de croire ce genre de conneries. j’sais même pas ce qui te ferai imaginer ça.

Intimement son coeur lui hurlait les tristes vérités. Que tout avait peut-être changé depuis ce fameux baiser. Qu’Levi avait hurlé qu’il n’était pas gay et qu’ça le dégoûtait. Levi, s’était plus soucié de son père que de ce qu’il ressentait. Tout ce temps il avait ignoré la vérité; ce brasier qu’il avait réveillé depuis qu’il l’avait rencontré.

“hiro que m’as tu fait?
pour me rendre si fou, si passionné, si déraisonné
quand je suis à tes côtés?”


toi, moi on se l’était juré pas vrai? pour toujours et à jamais.

et dans des instants de regrets et de mélancolies incontrôlées, secrètement il se demandait : et si je l’avais accepté? Et si, j’avais cédé à la folie d’une soirée pour la promesse d’une éternité? Est-ce que les choses seraient restées comme elles étaient?
Aurait-il eu le droit de l’aimer comme ils le faisaient par le passé? De retrouver leurs sourires secrets et leurs confessions non-prononcées?

Puis soudainement y a eu le frère qui fût prononcé au milieu d'une conversation qui l'avait suffisamment chamboulé. L'aîné, c'était le secret qu’il avait juré de cacher pour n’pas le blesser. Pour qu’il ne réalise jamais la triste vérité derrière son cruel rejet.
Être émotif ça n’lui ressemblait pas. D’perdre son calme et d’entendre sa voix trembler. Levi avait toujours suscité une étrange fascination de la part de ses proches à cause de son calme et son insensibilité. Parce que rien ne le touchait, rien ne pouvait l'érafler si ce n’était que lui et ses mots-épées. Car il n’y avait que lui qui avait été en mesure de le rendre un peu plus humain. A l’enrager, à l’effrayer, à l’faire aimer.

oublie. j’aime vraiment pas en parler.

il repousse sa main et son contact aussi doux qu’empoisonné, tandis que l’humidité de ses yeux s’était retrouvée balayée par le battement mécanique de ses cils et le silence qu’il laisse consciemment tomber.

Y avait un monde— un univers entre ce que Levi pensait et ce qu’il paraissait. Levi était profondément chamboulé par cet infini ressassement de regret qui venait de naître dans ses pensées; mais c’était plus fort que lui, au lieu de se confronter à la réalité et de l’affronter, il préférait se noyer dans les non-dits quitte à définitivement effriter le lien qui les unissait.

Oh. j’vois. mais je vois toujours pas en quoi c’est liée à cette idée que je n’aime pas les gays. Je n'ai honnêtement aucun soucis, vraiment. J’avais dit et fait ces trucs-là sous l’impulsion au lycée tu te souviens?

tu te souviens ? qu'il ose prononcer d'une légerté incontrôlé. Comme s'il fallait qu'il se le prouve à lui même. Qu'ces moments-là qui s'étaient passés ne valaient rien. Que lui et Hiro, eux et leur baiser. ça n'avait malgré tout rien changé.

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Ven 16 Mar - 4:38
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On ne pouvait pas avoir ce regard amer quand tout allait bien, n'est ce pas? Non, il n'aurait pas dû être fait pour ça, ce visage là. Et peut-être qu'il aurait voulut qu'il aille bien, Levi, ou qu'il aille mieux, et que c'est pour ça qu'il lui sert cette chose inhabituelle, cette attention toute particulière. Un contact franc. Innocent, presque.

Et il aurait pût Hiro. S'épancher. Raconter qu'il aurait souhaité lui attraper la main, un après midi d'été, pour le plaisir de le sentir, juste comme ça. Qu'il aurait fallu du temps, un courage disproportionné, mais qu'il l'aurait saisit, gardée. Enfin. Que ce n'était pas si difficile. D'être humain, foncièrement faillible. Et presque pas embrassant.

Il aurait put ajouter qu'il promènerait ses lèvres sur le coin de sa bouche, pour peux que ça lui arrache un sourire heureux, ce soir, et presque tous les autres soirs. Malgré son trouble que Levi ne camouflait pas. Le sien. Malgré ses yeux qui se tendaient vers lui, qui priaient, qui suppliaient, qu'il lâche enfin l'affaire, qu'il passe à autre chose. Qu'ils s'en aillent loin, leurs  mauvais souvenir, les cauchemars, leurs blessures. Purgatoire d'un autre genre dont le poids de leurs démences les gangrénait avec le temps. Malgré le désir qui leurs dévoraient les entrailles. Malgré les nuits agités qui n'en finissaient pas, à rêvé de l'ailleurs, de leur passé commun.

Mais Hiro ne céderait pas. Même si l'échafaudage qui les supporte est instable, vacillant. Même sil sent les vibrations, le gouffre sous ses pieds. Et qu'avec un peu de rien, il ne se méfieraient plus. Jeunes et à nouveau libre, libre d'aimer de cet espoir naïf et vain qui lui sied si bien. Et il baisserait sa garde. Trop tôt, trop vite. Il était si facile après tout, de basculer dans le vide.

Alors oui, il aurait put Hiro. Raconter. Chaque non-baiser, chaque regard échanger, chaque taquinerie, chaque fou-rire, chaque geste fragile. Mais ça n'aurait servi à rien. Parce qu'ils n'étaient que poussières, vestiges un peu fantomatiques de son esprit. Fantasmes surement. De ce qu'il n'y avait pas eut et de ce qu'il n'y aurait plus. Pas maintenant en tout cas.
Pas comme ça.

▬ Je serai toujours là. C'est juste des impressions que j'ai parfois.

Celles qui disent que t'as pas besoin de moi.
Peut-être que s'il le dit, ça cessera d'être vrai. Comme un mensonge dont on réaliserait l'importance une fois qu'il dépasserait nos songes. Ou peut être que s'il le dit, ça deviendra trop vrai. Il ne sait pas. Tout semblait tellement évident, dans son ton, dans sa voix. Et ça faisait mal, lorsque les choses se passaient comme ça. Lorsque ça finissait comme ça, lorsque l'indéfectible proximité se teintait de la distance raisonnable des banalités. Après ces jours à vivre et à mourir. Des instants flottants. Des moments de vertige. Comme le mirage d'une autre vie. Une vie qui ne serait pas vraiment à lui. Où rien ne saurait s'achever avant l'admission des mots fatidiques, des "je t'aime" lâcher de fil en aiguille.

Mais il le regardait. Et il fallait bien que tout s'embue. Il était blanc malade, tout à coup. Gris regret. Et ça s'écroule dans son regard. Comme un château de carte. Une marionnette en peau humaine dont on aurait brusquement cessé d'agiter les fils. Et lorsque sa main repousse la sienne, lorsque le silence s'étire dans l'attente des vérités échangés, ses lèvres entrouvertes laissent échappé un souffle tiède, son visage curieux, ses yeux grands ouverts. Interrogatif. Plein, si plein de leurs souvenirs qu'il ne se songeait plus à quel moment il avait laissé cette porte ci s'ouvrir.

▬ Ouais, je m'en souviens.

Des mots durs et des rires incrédules, du regard si semblable de celui de sa génitrice, qu'il avait  songé que peut-être, tout ne venait pas de lui mais d'elle. Au fond Hiro, peut être bien qu'il avait espéré, qu'en y accolant une vérité, tout ça cesserait d'être vrai. Que la douleur passé s'estomperait, qu'il pourrait sa désinvolture sur la sienne. A se dire que c'est pas important. Que tout s'effacerait. Que son regard ne lui ferait plus cet effet là. A lui donner l'impression que même lorsque le sommeil commencerait à tirailler ses paupières, quand tout deviendrait noir et qu'il n'aura plus rien d'autre à faire qu'attendre, espérer, il en brûlerait encore. Qu'il pourrait tendre la main, effleurer mille regards, embrasser milles sourires, ce sera encore là. Toujours là.

▬ T'avais juste pas réaliser, que les choses que tu disais ou faisais pouvaient provoquer des trucs vraiment moches parfois. Mais on était gamin.

Il aurait voulut sourire, de ces rictus qu'il distribuait comme une machine à sous, ceux qui soulignait la légèreté de l'instant. Mais Hiro, soudainement, il avait à nouveau seize ans. Et il se demandait quand est ce qu'il en guérirait. C'est long six ans, à tout construire sur des secrets et des regrets.

▬ Je m'en mêlerai plus, pour ton frère.

Ses doigts vinrent frotter le tic nerveux qui agitait sa paupière, sa langue glissant un instant sur ses lèvres sèches. Peut-être qu'il aurait mieux fait de s'abstenir de venir finalement. Peut être qu'il aurait juste dû passer cette désagréable rencontre sous silence.
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un craquement, puis une fissure. s’épancher. s’avouer. se détester. Il y avait des jenesaistropquoi, et des pourquois déposés au cours du temps qui avaient entachés leur sincérité. peut-être à cause de ce baiser, de ce frère, de sa mère et d’un milliers d’inconnus et de mystères; d’un amour non avoué, de regrets et de sentiments inaliénables inconsciemment déchirés.

gamin ou adulte, qui sait, peut-être que je n’arriverai jamais à fixer ce problème.

“on était potes alors j’pensais qu’ça passerais”

Un écart de conduite. Une déduction. Une amitié confessée, peut-être qu’elle avait été la responsable de la malédiction qui s’était déposée entre leurs sentiments vacillants. Une stabilité à laquelle on s’était accroché, une certitude que l’on préférait à l’inconnu et à ses dangers. Parce que Levi il a apprécié, aimé, adoré. Hiro qu’il avait vu sous tous les reflets, hiro dont il a appris à contempler le regard sans un jour s’en lasser. Hiro comme un ami, Hiro comme un et si?

Peut-être. Que s’il avait été plus courageux il aurait cherché à sonder l’eau trouble de ses pensées; cette confusion qui s’illuminait lorsqu’il apparaissait. L’aimer. le détester. puis succomber. Depuis qu’il avait découvert la saveur amère de son baiser, il ne savait plus ce qu’il devait penser; si cela avait été une bonne chose ou un incident à maudir. Parce qu’il avait senti son coeur battre à l'unisson avec le sien et eu les réponses à ses pourquois. Qu’Hiro, ce soir-là (ou pour toujours et à demain) il avait été plus beau que n’importe quel mot. Mais malgré tout ce que cela avait renversé, détruit par ses vagues incessantes de chaleurs et d’envies. Levi avait vu la chute en premier. Son père, sa mère, la société et leurs mots enragés. Le rejet et l’abandon.
Alors il avait tout effacé. Consciemment, inconsciemment entre les insomnies et le manque de sobriété. Il l’aura aimé le temps d’un nuit mais ça lui aura suffit pour en voir les dangers. Il aura tout prétexté pour s’enfuir. Tout, pour juste oublier.

c’moi. my bad t’pouvais pas savoir.

Et il sourit. Un sourire bancal, maladroit qui tente d’effacer la fatigue qui s’était creusée entre ses traits.

mais j’savais pas que ne pas t’en parler ça te mettrait dans cet état.

Un point de gravité. Un gouffre dans lequel chuter. Son sourire absent et tous les silences et les messages codés qui s’en déduisait. Il l’avait bien trop observé pour se laisser berner. Il avait sûrement raison quand il disait que Levi disait des trucs moches. Peut-être que c’était sa faute à lui depuis le début.

c’est juste que….

Il ancre lentement son regard, glisse ses bras, puis ses mains contre ses épaules dans un appui ferme. Pus il l’observe, silencieux, perturbé par cette once de peine et l’infinité de regrets qui s’était logé au creu de ses deux orbes qui brillaient.

je ne comprends pas hiro. je suis perdu. j’ai l’impression que je ne te comprends plus.

like fire
we burned
until the end


Alors parle-moi et dis moi ce qui ne va pas.

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Est-ce qu'ils étaient arrivé à ce point il ne leur restait plus que l'absurdité de leurs vérités toute nue? Hiro avait son visage blottit contre le tissu duveteux de son haut. Et c'était amer sur ses lèvres, piquant les petites gerçures hivernales.

Il ne lui restait que ces quelques pas à faire. Mais il ne s'y déroberait. Pour une fois, il lui en laissait le choix. S'il souhaitait s'enlisé, ou pas.  Au propre, au figuré. Le brun fixé très fort dans le noirde son regard. Une nuit dévorante. Avec des petits crocs soudés à la pupilles.

Les yeux de Levi, eux, semblaient avoir pris la nuance des vagues et leur mouvement houleux. Il possédait la force tourmenté des tornades et Hiro aurait presque put se sentir aspiré dedans. Ventousé de l'intérieur.

Il essaya de sourire.

Parce que c'était eux. Eux et leur amour silencieux. Eux et leur passion mal faite. Eux et cette soif de l'autre, cette faim de l'autre qui jamais ne se tarissait. Ils s'étaient construit de leur départ et de leurs retrouvailles. Ils s'étaient bâtit autour de leurs silences et de leurs promesses. Alors il était difficile de ne pas craindre de s'y brûler. Difficile de ne pas réveiller le monstre indomptable roulé en boule dans le coin de son coeur. De ne pas le laisser se remettre à cracher tout ce qu'il s'était toujours refuser à avouer.

▬ Lorsqu'on s'est embrassé au lycée, c'était bien. C'était même tellement bien que j'ai remit beaucoup de chose en question. Jusqu'à me dire que j'étais bisexuel, ou qu'il s'agissait juste de toi. J'en savais trop rien.

Mais peut-être n'était il pas vain de croire que le monstre s'était noyer,  tiré vers le fond avec les colères stériles et les remous. Qu'il n'y avait plus mur ni barricade autour de lui. Ou tout du moins pas là, pas maintenant. Pas alors qu'il avait entrevu un quelque chose. Pas alors qu'il pouvait raccrocher à cette période difficile de sa vie quelque chose de doux et de tendre..

D'ailleurs, les lèvres de monsieur frémissaient. Il observe leur reflet dans la fenêtre à mi chemin entre l'amusement et la résignation, à ce qu'il n'y avait jamais eut et ce qu'il n'y aurait jamais. Et Hiro, il souriait.. De ce rictus de mal satisfait. Un peu incrédule. Un peu amusé.

Il essaya d'en rire.

Levi.

C'était comme un soupir dans sa poitrine.

Et l'odeur de musc et d'embrun.

Le frôlement douloureux de ses cheveux - juste un battement d'aile contre son cou.

Les mains posées sur ses épaules lui firent clore ses paupières comme une dernière prière. A espérer de pouvoir continuer ou simplement s'arrêter. S'arrêter de parler, de penser. De tout faire foirer.

Il serrait le comptoir avec une lassitude si palpable qu'elle devrait surement lui être douloureuse. Les mots encore suspendu entre eux... Avait-il seulement réaliser ce qu'il venait d'avouer? Qu'il avait offert tout ce qu'il avait promis de ne pas jamais donner?

▬ J'ai essayé d'en parler, mais t'as toujours esquivé le sujet. Et puis il y a eut cette fois en classe, et le truc avec ta mère. J'ai juste finit par me dire qu'être comme ça avec moi, ça ne t'intéressait pas.

Il saisit ses mains et les fit descendre, sans aucune brusquerie, simplement pour pouvoir se tourner vers lui. Il était beau Levi. Vraiment beau. Malgré sa perpétuelle indifférence. Malgré ses grands airs et ce rien d'arrogant qu'il trimballait au coin des lèvres. Il y avait sa gentillesse. Il y avait sa justesse et son envie de bien faire, ce désir de savoir que ses proches étaient fière de lui et de tout ce qui le constituait.

▬ J'ai été amoureux de toi, pendant longtemps. Alors parfois, c'est juste dur d'être rationnel et de se dire que je pouvais juste rien y faire.

Ce n'était pas un reproche, juste une constatation. Juste quelque chose qu'il avait gardé si longtemps qu'il avait finit par s'y habituer, à se dire qu'il vivrait toujours avec, ces je t'aime qu'on étouffait. Cet amour à sens unique auquel on se résignait.  Et il peinait Hiro. A ne pas se sentir minable. A ne pas se sentir mal d'avoir cette amour qui ne disparaissait pas. Six ans putain, c'était long. Et cinq mois à se dire que peut-être, Sana, était celle qu'il lui fallait. Cette fille qui parvenait à le rendre heureux. A le faire rire, sourire, s'attendrir - vivre. Sana, à qui il n'avait jamais put dire je t'aime. Qu'il blesserait un jour, à regret.
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is it the sea or a blue desert?
C’était peut-être la première fois qu’il en voulait à Hiro d’être aussi transparent. De ne pas être l’un de ces hypocrites qui cachait les vérités par des mélodies acidulées. D’confronter sans réfléchir, d’affirmer sans songer à ce que tout cela pourrait engendrer. D’aimer. D’aimer à en suffoquer. D’aimer même s’il devait tourner le dos à la société. Et Levi il grimace sans en tempérer l’excès, ni le vil rictus qui venait de s’effacer en une terreur incontrôlée. p’être qu’il devrait être heureux d’entendre tout ça. d’savoir qu’il n’était pas le seul à s’être imaginé l’existence d’un “eux”. Mais le blond n’en voit que l’affront, les piliers instables et l’amitié qui devenait bancale. Il en voyait une trahison à leur amitié si bien ordonnée. Qu’Hiro venait d’oublier son rôle de frère en faisant le pas de trop; le pas si désiré, si rêvé, mais tant détesté.

Hiro.

C’est étouffant et à la fois si tentant. D’franchir cette ligne qu’il venait d’effacer pour chuter face à la gravité.  Il en oublierait presque son rôle et son serment; celui de frère pour celui d’un peut-être amant. L’espace d’un instant, il déroge à ses propres règles en s’imaginant cette solution. De se dire qu’au final, Hiro était celui qu’il avait toujours espéré et fantasmé. Soudainement il en oublie les maux, les factures, la peur et l’horreur et se complait dans un soupir léger accompagné d’un léger appui son épaule un peu plus élevée.

j’ai esquivé parce que j’avais peur de la bancalité de s’qu’on pouvait être après tout ce qui s’était passé. et je ne voulais pas y songer.

Parce qu’il ne pouvait pas nier ces nuits blanches où il rêvait éveillé; cette envie d’imaginer des folies et des je t’aime à avouer au creu d’une oreille trop familière. Croire que l’instant éphémère pouvait devenir éternel. Que ce baiser échangé; c’était bien plus qu’une pulsion incontrôlée. Un aveu silencieux. Sur ses sentiments et sa sexualité refoulée.  

j’ai du te blesser pas vrai? avec tout ce que j’ai fait et tout ce que j’ai dit à cette époque.

Un sourire récupéré, une nouvelle étoile dorée qui s’illumine. Il aimerait lui hurler d’autres vérités, mais la réalité l’avait bien trop vite rattrapé.

je suis désolé si je t’ai fait souffrir pendant tout ce temps à ne pas avoir vu tes sentiments Hiro.

Face à ses yeux marron et ses constellations, son coeur manque de rompre à chaque parole prononcé. Parce qu’Hiro après tout, il l’effraie bien plus qu’il ne pouvait l’avouer. Parce qu’il l’avait fragilité, rendu aussi déficient que tout ces autres humains. A rire et à pleurer. A souffrir et à succomber.
Et pour la première fois, peut-être qu’il ment, subtilement, suffisamment agile pour que ça passe comme une fausse note dans un vacarme assourdissant. D’faire l’ignorant, d’faire croire qu’après tout il n’avait jamais vu ce comportement et ce regard particulier dont il était le seul à bénéficier.  
mais il le savait évidemment. Puisqu’il était peut-être souffrant du même malheur. De son addiction à Hiro qui l’avait abimé de l’intérieur, le rendant fou et inconscient au point d’en défier l’éducation de ses parents. De lui sourire comme on sourit à son amant, de lui tenir la main sous la pluie battante, de répondre à son baiser comme si c’était maintenant ou jamais.

mais maintenant tu as Sana pas vrai?

Et il se trahit, récupère de son écart de conduite pour leur rappeler que tout ça c’était du passé, que désormais, Hiro devait être heureux, comme lui l’était avec Sunhi. Mais il ne dupera personne, surtout pas lui, avec ses yeux qui hurlent le contraire, avec sa main qui se resserre et ce sourire un peu trop doux un peu trop frêle. rimant avec un je t'aime.

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Mar 20 Mar - 4:27
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Il y croyait fort, Hiro.
Il y croyait fort, même lorsque les mots battaient encore à ses tempes.
Il y croyait fort alors qu'il se faisait gamin des rues sous son regard, sa tête rejeté sur ses épaules comme s'il attendait un miracle. Et c'est cette paix fragile qui avait sembler s'étendre au fil de leur conversation, annonciatrice de son inattendu libération. C'était elle qui trop souvent s'était dérobée à ces gamins nés selon un mauvais schéma. A Levi qui semblait en avoir désespérément besoin. Besoin de s'en gorger comme une seconde peau jusqu'à ce qu'elle absorbe ses maux. Besoin de la capturer dans le creux de son poing de peur qu'elle ne s'échappe, de peur qu'elle puisse l'abandonner une nouvelle fois. Sur son visage, une curiosité presque attentive courrait. Pourtant, quelques battement de cils avant, lorsque l'étonnement se disputait à la rancoeur, ses yeux avaient vacillé sous une pointe d'hostilité - il n'aurait pas crut que lui parler aurait put être aussi simple, sans interruption et sans voix qui tremble, sans les dents qui grince et surtout, sans cette envie latente de lui sauter à la gorge pour obtenir une réponse à ces appels muets qu'il avait toujours ignoré comme s'il était soudainement devenu sourd à cette part de lui qui se tendait vers lui.

▬ Je...

Il avait aussi une tête à ça, Levi.
A pas encore savoir ce qui lui fait vraiment du bien. Ce qui lui suspend le souffle, ce qui lui fait se dire: Merde, c'était ça alors? Et c'est soufflé du bout des lèvres, comme une évidence. Comme un secret. Dans ce besoin inavoués qui allument de grands feux à l'horizon et creuses des sillons luminescent dans les iris opalescent. Encore un drame de l'humanité.  Encore ce besoin de vivre à cent à l'heure sans jamais savoir comment s'arrêter. Tout doit être plus fort si on souhaite asservir le reste, la douleur comme l'échec, peut-être. Alors on choisit les corps qui s'enlacent, les sentiments qui s'éclatent. On choisit les mauvais choix, ceux qui tournent toujours mal, qui lorsque l'on se les remémorent, nous font rire aux éclats. On choisit de cueillir ce que l'argent ne peut pas offrir, l'adrénaline, les endorphines, le courage, l'euphorie, qu'importe dans le fond. Ces trucs là n'arrange jamais rien. Ils donnent juste l'illusion de voir le bout du tunnel pour vous y replonger la tête la première. Parce qu'il n'y a rien d'exceptionnel à sans cesse jouer avec les limites. Y'a rien d'incroyable dans cette volonté d'aimer et d'être aimer. Y'a rien de gratifiant à tout abandonner de cette façon là.

Hiro, il avait déposer son coeur à ses pieds, doucement, avec précaution, en espérant que Levi, il essaierait de marcher doucement. Pour pas le piétiner. Pour pas l'écraser même s'il ne lui avait jamais rien dû, même s'il lui avait toujours dit qu'il avait pas envie d'en parler. D'eux en quelque chose d'aussi absurde que de possible amoureux. Mais il avait eut l'espoir Hiro. Il avait eut l'espoir qu'il lui répondrait par un quelque chose. Qu'avec lui, au moins, il assumerait. Un peu. Juste un peu. Même s'il le conjuguait au passé. Même si c'était pour tout raturer, pour tout renvoyer dans l'immensité des impossibilités. Au moins il l'aurait sut, que Levi l'avait aimé. Que ce baiser avait un jour compter autant qu'il avait put le torturer.

Il aurait sut Hiro.
Qu'il avait plus seize ans. Qu'il était pas tout aussi pourrie que le reste de son foutu quartier. Qu'il était pas incapable de se remettre de cette non-relation en vérité. Alors c'est plus simple de regarder le ciel. C'est plus simple de s'y perdre en songeant que demain, peut être. Peut être que tout ira bien. Non, que tout ira mieux. Parce que bien, on l'est déjà, lorsqu'on a un toit, lorsqu'on a des gens qui tiennent à soi et à qui on tient en retour. On est déjà bien lorsqu'on arrive encore à rire aux éclats, à s'en tenir les côtes, à s'en écorcher les doigts. Lorsqu'on trouve encore un peu de beau dans chaque dalle de béton, à travers chaque fenêtre. Lorsqu'on peut encore offrir une bière même à quelqu'un qu'on est censé détesté en s'disant que ça se vaux. En songeant que c'est mieux comme ça. Qu'il y a des moments où la rancoeur ne compte pas. Qu'elle gâche juste tout. Qu'elle entache tout. L'oubli; Hiro le cueillait de la manière la plus simple qui soit. Il le trouvait dans le rythme de ses pas, dans les cieux, dans les rires, dans l'éclat des sourires. Dans la solitude aussi. Il rêvait encore Hiro. Comme un Peter Pan qui refuserait encore de devenir grand.

▬ C'est pas grave.

Mais il avait mal.
La solitude lui étreignait le coeur si fort soudainement, si durement alors que les propos incohérent se bousculaient sous l'auvent de son front. Comme lorsqu'enfant, il voyait sa mère lui tourner le dos.  Comme ce petit homme qui n'avait pas put comprendre pourquoi sa mère ne le voyait plus. Pourquoi ses je t'aime ne trouvait que l'écho du vide. Pourquoi le silence pouvait devenir aussi assourdissant même lorsque tous autour de lui était bruyant. Hiro, il avait toujours essayé de faire au mieux. D'apporter du beau là où persistait le faux. Alors c'était pas grave, s'il lui renvoyait tout en plein visage. Parce qu'il y avait bien de l'amour dans son regard. Levi. Il était simplement incapable de l'assumer. Il était trop briser pour ça. Pas assez bien rafistoler. Comment pourrait-il envoyer par terre pour un mec qui n'avait rien à offrir? Même si c'était fictif. Même si ça durerait qu'une seconde. C'était impossible, n'est ce pas. Irréalisable. Alors ça semblait soudainement plus facile, de désirer encore ses bras enroulés autour de son corps d'enfant. Ca semblait plus simple de se dire que ça comptait moins que le reste. A se répéter, qu'un jour peut-être, il l'aimerait un peu moins.

▬C'est pas grave.

Et puis aujourd'hui j'ai Sana. Alors je devrais pas être là, à dire ça.
A faire ça.
Il aurait dû dire quelque chose Hiro. N'importe quoi. Mais il se sentait comme ivre. Incapable d'être éloquent. Incapable de faire autre chose que de fixer ses yeux qui lui criaient un message proprement incohérent. Il déposa une main sur sa joue, embrassant de sa paume la rondeur lunaire de sa chaire. C'est pas grave. Il serait toujours là, Hiro. Pour le rattraper s'il vacillait trop près du vide. Pour le retenir si la vie menaçait de le ternir. Mais pas ce soir. Pas alors qu'il avait l'étrange sensation que c'était Levi lui même qui venait de lui lâcher la main. Qu'il le laissait tomber dans quelque chose dont il ne pourrait plus jamais sortir. Qu'il avait définitivement refermer une porte qu'il avait pensé pouvoir lui entrouvrir. Hiro. Il se détourna. Il se recula jusqu'à atteindre la portée d'entrée, enfilant ses chaussures d'une main, une excuse au bord des lèvres, un silence sur le bout de la langue. C'est pas grave.
Oui, juste ça.
Ce n'était pas grave.
C'était rien.
Rien du tout.
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