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Change of Heart - Nara

Nam Hiro
Nam Hiro
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Mer 7 Mar - 1:53
Nam Hiro


Drawing Lines
At some point, you have to make a decision. Boundaries don't keep other people out. They fence you in. Life is messy. That's how we're made. So, you can waste your lives drawing lines. Or you can live your life crossing them. But there are some lines... that are way too dangerous to cross.
Hiro, il ne s'attarde jamais entre les draps de ses amantes d'une nuit.
Hiro, il se tire après le coït, il se rhabille en baillant comme un môme. J'te raccompagne. Poli, mais implacable. Cette fois ci, c'était différent. A moitié habillé, il regardait Nara, une de ces excentricité du destin que la vie finit par jeter sur votre chemin. S'il avait sut que voir une femme se rhabiller pouvait être aussi excitant que l'effeuiller, sans doute se serait-il d'avantage attarder. Ce fut soudain, comme un doute ; était-ce un rire ou un coup brusque qui avait fait sursauter ainsi sa cage thoracique ? Était-ce l'éclat d'un amusement, la brutalité d'une surprise ou la crainte d'une douleur ? Probablement un peu de tout – probablement un peu de rien. Mais ce fut, soudain, sur les lèves d'Hiro, la courbe d'un sourie tendre comme un fil de soie, moqueur comme seuls pouvaient l'être ses rictus narquois.Nara était une belle enfant, quand elle le voulait.
Une femme fascinante pétrit de son insatiable décadence.

Hiro la suivait du regard, lentement. Songeur.
Il avait été happé par ses hanches - ces hanches comme il en avait effleuré certaines, comme il en avait occulté d'autres. La poitrine qui se soulève, la naissance de la rondeur de ses fesses, les cuisses légèrement musclées, le bassin qui ondule dans un mouvement inconscient, balancement régulier qui amenait l'inexplicable mimétisme de ses poumons. Il incline légèrement son menton, contre son mur, sa cigarette encore coincé entre ses doigts,  il se plait à voir et revoir les détails, l'ébauche de ce qui s'était précipité sur lui, de ce qu'il avait saisit à pleines mains alors qu'elle lui offrait la chaleur infernal de sa chaire - mais, tout était obstrué par ces hanches.
Il aurait voulut qu'elle ne soit pas si belle Nara.
Il n'aurait pas eut l'impression que ses absences la rendait cruelle.

▬ J'vais me prendre du japchae avec du jeon.

Hiro reprenait ses airs de gamin des rues.
Un air de j'suis pas fréquentable, mais pas trop. J'ai envie de toi, mais pas trop. On fait l'amour, mais pas trop. Je me fou de toi, juste ça. Mais ça, Hiro s'en fichait - il n'était pas juste un môme de cité mais un mec qui n'avait jamais sut s'identifier. Il n'avait pas besoin de s'accorder un titre, il était une page de magazine sur laquelle chacun s'amusait à accoler son étiquette. Gamin prodigue. Prodigue de rien. Gamin avide, lubrique, stupide, cupide, gamin aux rêves beaucoup trop grand et à l'ambition trop basse dont on oublierait bien vite jusqu'au visage. Alors oui il aurait put - il aurait put garder son sourire et son rire et les faire disparaitre dans la cordialité de leur anonymat. Favoriser ses baises impersonnels où on s'enlace et on se jette aussi vite qu'on s'oublie ou qu'on se déteste. Il aurait put se prémunir avec les discours habituels, les battre les uns aux autres, lui accorder le confort de son indifférence, lui attraper le menton entre son pouce et son index et lui voler son oxygène d'une pression de ses lèvres contre les siennes - mais non, ça ne se passait comme ça. Hiro, il étreignait l'humain. Il étreignait la chaleur d'un corps, embrassait la douceur d'une femme, exaltait sous l'impétuosité d'une dame. Il n'avait que faire des fantômes qui avait traversé son adolescence comme d'innombrables trophées de chasses, vestige de sa puérilité et de ses espoirs avortés. Et aujourd'hui Hiro, il respirait Nara. Il avait ployé l'échine - ou, fait semblant, inconscient, mais il s'était écrouler quand même, dans une exclusivité qu'il n'avait que tardivement constaté. Elle était unique. Elle était le parfum qui imprégnait ses draps, la voix dont il finissait par apprécier l'éclat. Son regard avait été happé, vaincu. Elle pouvait y planter son étendard par une douce pression de son corps contre le sien.
Hiro avait envie de faire quelque chose de stupide ce soir.

▬ Tu viens?

Hiro écrasa sa cigarette dans un cendrier et enfila son tee shirt dans une lascivité toute routinière, alors qu'il ébouriffait ses cheveux d'une main, ses yeux clairs accrochés à l'ourlet de ses lèvres.  Et il en perçut la rougeur,  cette douce teinte vermeille qui à nouveau le fit sourire en coin. Les yeux de sa partenaire était paré de cette lueur qui leur était propre, celle qui ne lui permettait pas de dire s'il restait un étranger ou s'il avait acquit un tant soit peu de l'attachement qu'elle lui avait arraché. Sa réponse, il l'attendait autant qu'il la redoutait. Il avait entrouvert une porte, une minuscule petite porte planqué sous les contours de sa nonchalance. Mais ça lui ferait mal à Hiro, si elle aussi s'y dérobait. S'il devenait une quantité négligeable, effaçable, remplaçable. Il se tenait sur le pas de la porte, la tête incliné sur le côté dans une interrogation muette alors que sa main reposait encore sur la poignet. On finirait presque par s'y habituer, à cette ultime seconde de vulnérabilité.
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Seo Sana
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Jeu 8 Mar - 0:45
Seo Sana

Change of heart
ft. Nam Hiro
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JAN, 07. À travers les stores, clos à demi comme l'écrin d'un secret, filtrent les lueurs crues d'un quartier en perpétuel éveil. Néons et phares projettent par intermittence leurs couleurs dansantes ; tranchent de rayons factices la pénombre de la pièce, étirent les ombres qui l'habitent tels des fantômes inconsistants. Et les sons. Basses tonitruantes d'ampli abusives, Busanjin qui pulse et qui s'use, Busanjin qui s'enivre comme chaque soir d'excès de shots et de rires enfiévrés.

Les murs en tempèrent la tempête sonore, l'assourdissent en murmures au rythme entraînant ; mais ils exhalent encore la fragrance entêtante de corps enlacés, à peine masquée par celle plus âcre de la fumée opaque que souffle Hiro à chaque inspiration. Entre ses lèvres, la pointe embrasée d'une clope. Et le long de l'échine de Nara, la course délicate d'un frisson, d'une envie — celle d'emprisonner le cylindre entre deux doigts pour le lui confisquer, et de le capturer lui d'un énième baiser. Hiro et sa saveur addictive, traitreusement attachante aussi. Hiro déjà entièrement revêtu, mais qui pourtant ne la presse pas d'en faire autant et de partir.

Ce n'est pas une routine heureusement — ils s'en lasseraient — mais l'enchaînement est familier, danse exécutée à quelques reprises déjà. Nara parcourt la pièce sous son regard scrutateur, en quête de sa tenue qu'il a semée ça et là un peu plus tôt, comme pour mieux l'égarer. Chasse au trésor dont sa mine impénitente dénonce l'aspect volontaire. Elle lui retourne un coup d'œil faussement exaspéré, Nara. Proteste : T'en as pas assez d'me compliquer la tâche à chaque fois ? Mais son attention l'attise toujours plus qu'elle ne l'agace, et elle s'applique à lui offrir le show escompté ; enfile les pièces une à une en s'attardant particulièrement sur le maillage délicat de bas résilles. L'appelle d'un index et écarte d'une main ses mèches blondes, lui laissant le soin de rattacher le soutien qu'il a eu si tôt fait de dégrafer. J'vais me prendre du japchae avec du jeon, il lance sans raison apparente, et par-dessus son épaule elle lui accorde une demi-seconde d'interrogation tacite, avant d'en retourner à sa tâche. Cool pour toi ?, elle commente sans stopper ses mouvements. Haussement d'épaule désintéressé. Libre à lui d'exposer le programme de ses errances s'il en ressent l'envie. Mais ses gestes freinent lorsqu'il ajoute : Tu viens ?

Il y a quelque chose de fictif dans cette scène ; l'esprit de Nara la découpe du réel, la mue en microcosme, comme chacune de ses interactions avec Hiro. Elle est partiellement elle-même et partiellement No Hye Jin d'une certaine façon — le plus récent de ses personnages de drama, sa plus fréquente excentricité. Hye Jin et son crush d'adolescente sur un basketteur prometteur. Hye Jin qui l'habite et déteint sur elle, décuplant le spectre de ses émotions. Hye Jin, qui rend Hiro encore plus dangereusement attirant qu'il ne l'est déjà. La jeune actrice se laisse aller contre le torse de l'amant supposé n'occuper que quelques heures de ses nuits, bascule la nuque jusqu'à ce que son image, découpée à l'envers, envahisse son champ de vision. Maintenant ? Perplexité. Touche d'amusement prévalante. Elle plisse le nez, fronce les sourcils, incertaine. Se défait de sa manie de répondre à des questions par d'autres questions, pour les troquer contre des objections le temps d'informer élégamment : Tu pues le sexe. Et elle aussi probablement. Et c'est pas super fairplay, de m'donner des envies de bouffe grasse à trois heures du matin. Nara qui prétend toujours aux autres et à elle-même qu'il lui arrive de manger pour de vrai.

Elle étire un peu le cou pour qu'il efface sa moue boudeuse en posant sa bouche sur la sienne ; il s'exécute et elle lui mord la lippe. Ok.  Elle capitule sans relever que l'offre est hors cadre de leur dynamique.

Elle est encore couturée de courbatures, épiderme gravé par le passage de Hiro. Ça tire — mais agréablement, et elle en rit en cherchant son équilibre (peu importe où il s'est barré), tandis qu'ils trébuchent hors de leur parenthèse pour replonger à corps perdu dans l'euphorie de la ville ; échouent sur les tabourets en plastique rouge d'un pojangmacha. Les rebords de la tente claquent au vent, assez rigides cela dit pour y faire barrage. Du soju pour moi ajumma, elle demande, et remercie sans rien réclamer d'autre, avant de glisser à Hiro : Je piocherai dans tes plats. Menton dans la main, commissure fendues d'un sourire taquin. Il y a quelque chose de fictif, un flou cosmique entre le crush de Hye Jin et sa réalité ; mais elle ne se pose pas de question, Nara, laisse éclore les sensations sans restrictions.  
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Jeu 8 Mar - 3:28
Nam Hiro


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At some point, you have to make a decision. Boundaries don't keep other people out. They fence you in. Life is messy. That's how we're made. So, you can waste your lives drawing lines. Or you can live your life crossing them. But there are some lines... that are way too dangerous to cross.
Un large sourire prit place sur les lèvres d'Hiro. Son regard malicieux alla directement vers le minois ennuyé qui se dressait face à lui. Mais ce qui l'amuse plus qu'à l'accoutumé -plaisir coupable que son sourire montrait clairement- ce fut cette résignation avec laquelle cette femme le laissait prendre ses aises à ses côtés. Hiro abaissant tendrementt ses paupières dans un signe de contentement des plus grands. Et ses pieds qui martèlent le sol, ses poings qu'on enfonce dans ses poches dans une nervosité impulsive, ce regard insondable qui déstabilisait... Sa tête, non son métabolisme tout entier semblait s'animer sous le glas d'une nouvelle vérité. C'était amusant de voir à quel point les relations humaines pouvaient être simples, limpides, presque primaires. Il lui avait ouvert une porte dérobée sur un puit de curiosité.
Et mademoiselle ne semblait pas vouloir lui faire l'affront de le lui refuser.

▬ T'as la tête de la nana qui vient de prendre son pied. Mais ça me va, parce que c'était avec moi.

Sa voix se fit plus basse, plus sensuel, plus taquine. Hiro avait relégué son surnom, Grand con pour sa gueule d'angelot tombé de son balcon,  Hiro pour la noirceur charbonneuse de sa chevelure, Hiro pour son mordant, Hiro pour cette femme là, en face de lui, qui ne savait que trop bien à quel point il pouvait devenir pénible et ce qu'elle pouvait faire de cette langue trop agile. De son corps, de son esprit et qui pataugeait dans la catatonie. Ses yeux ne décrochaient pas de l'autre. Hiro pour son calme mensonger, toujours calme, même lorsqu'il avait envie d'hurler. Et son sourire.
On s'y confondait, dans les sourires de ces gamins des villes.

▬ Et tu pourrais t'enfiler tous les stocks du MacDo que t'aurais encore de la marge.

Hiro secoua sa tête en riant, se laissa tomber sur un siège en plastique rouge du pojangmacha, se pencha en avant, posant ses bras sur la table, le menton incliné, un sourire moqueur jouant sur ses lèvres. Au milieu des éclats de voix, des cris, des rires, leurs têtes penchés l'une vers l'autre, ils aurait put être seuls au monde. Et il exagérait à peine Hiro. Nara. C'est une fille plutôt accessible, en vérité. Charmante, amusante, presque captivante. Elle sait exactement ce que les gens recherches et en profite. Intelligente peut-être, insolente, assurément. Le genre de nana qu'on aimait décrire dans les tabloïdes, des putains de filles surfaites, faussement parfaite, celles qu'ils font croire qu'elles n'ont pas de défaut alors qu'en fait, elles en sont bourrés. Menteuses invétérées et débauchées éhontées. Celles qui n'affronte jamais la réalité en face, qui préfèrent extrapoler et la tordre entre leurs doigts. Elles ne la voit pas, ne veulent pas la voir. Parce que leur monde est tellement plus beau, ainsi voilé. Un charmant cocon coloré. Une jolie toile au goût de doux malheur. Hiro, il se demandait à quoi il ressemblait, cet autre à côté. A quoi ça ressemblait, d'être dans la tête de Nara. De voir à travers les yeux de Nara. Est ce que le monde y était plus beau, plus attrayant? Ou plus laid, plus agressif, à se forcer d'avancer dans une société factice. Y'avait des soirs où elle avait l'air indifférente à tout Nara. Des soirs où la ville semblait avoir creusée des crevasses sous les vallées de son regard. Où elle avançait dans les rues comme une funambule vacille sur son fil. Et d'autres où elle était royale face à lui, confiante, taquine.

▬ Du japchae avec une assiette de jeon ajumma.

Elle avait prit la forme vacillante des fantasmes qui s'épanouissait entre ses draps, fantôme versatile qui investissait chaque pièce, chaque interstice dans le vestige de ses gémissements, dans le vacarme de ses cris, il n'y avait que le contact de son corps contre le sien qui apaisait sa faim, ce je ne sais trop quoi qui le faisait frémir à chaque fois que son regard croisait le sien. Un appel. Un besoin. Et t'as l'air d'un gamin Hiro. Un gamin mal accompli. Un sale môme aux rires caprices qui canalise ses démons dans la plus femme de toutes les femmes mais ils finissent toujours par resurgirent, ils reviennent dans une explosion assassine qui renverse tous les piliers de tes modiques souvenirs. Mais ça, tu le vois pas encore. T'es encore trop embrouillé pour ça, par le parfum sucré, par les murmures enfiévrés. T'es saoulé aux lèvres de Nara, aux mains de Nara, qui parviennent à te faire tout oublier, à chaque fois.

▬ T'as un estomac de souris.

Simple constatation qui n'attend, dans le fond, aucune réelle réponse. Hiro était de ceux qui avaient toujours faim et ce à n'importe quelle occasion. Rien ne pouvait lui couper l'appétit, pas même la plus douloureuse des ruptures, pas même la plus brulante  de ses crises de rage. Dans son monde à lui, tout se réglait avec un carré de chocolat. Il enroule une portion de japchae autour de ses baguettes et les porte aux lèvres de la demoiselle, sourcil arqué, la défiant silencieusement de le lui refuser, souriant en coin dans cet éternel rictus amusé.

▬ Avale ça, c'est les meilleurs japchae de Corée il faut leur faire honneur.

Il souriait Hiro, fouillant son regard, la moue aux coin des lèvres. Autoritaire sans vraiment l'être.
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Ven 9 Mar - 9:23
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JAN, 07. T'as un estomac de souris. J'ai sacrifié mon âme au sucre, elle objecte, pioche d'ailleurs une sucette dans la poche de son manteau et l'agite entre deux doigts en guise de preuve. Lui, brandit ses baguettes ornées de dangmyeon en sauce, de garniture multicolore et d'une lamelle de bœuf, la lui secoue sous le nez comme pour l'appâter. En vante les mérites d'un timbre juste assez souple pour ne pas la braquer, juste assez ferme pour qu'elle s'en morde la lippe ; tentée de lui demander s'il s'agit là d'un ordre, mi-provoc mi-suave, et s'il la récompensera si elle est sage. Ça la prend quelques secondes, et puis ça s'atténue, vapeur inversée par une autre flamme. Nara plisse les yeux, jauge l'offrande sacrifiée sur l'autel de ses caprices...
opte pour croiser le fer.
En garde, elle susurre, et le plastique de la gâterie nappée de colorants jusqu'à la trame croise le bois des baguettes. Lutte improvisée, chaotique et salissante, sur fond de protestation — elle qui affirme qu'il triche, muni de deux armes plus longues, et lui qui la somme de ne pas faire tomber la sacro-sainte bouchée d'un met supposé n'avoir sa pareille dans les environs. Capitule, alors, elle suggère innocemment. Curieusement, il refuse. L'altercation féroce s'achève en sauvetage in extremis, paumes de Nara jointes par réflexe en réceptacle pour sauver les nouilles d'un inévitable face à face avec la surface moite d'alcool et de graisse de la table. Elle grimace. T'en mets tout le temps partout comme ça ? Mauvaise foi criante et assumée, mais elle consent à coincer deux nouilles entre un pouce et un index, circonspecte, avant de les glisser entre ses lèvres. Met un temps excessif à avouer : C'est. Pas mal ? Et lui sert un sourire d'ange avant de s'appuyer sur les coudes, paupières à demi-closes, lèvres entrouvertes. Encore, elle réclame, mimant presque un gémissement. Requête chargée en sous-entendus sans lien aucun avec le plat qui trône entre eux. La ajumma leur lance un coup d'œil méfiant, à l'affût d'un quelconque manque de décence ; mais est bien vite happée par la clameur d'un quatuor de soulards au bord de la bagarre. Nara glousse contre sa main sur laquelle traine encore l'effluve du japchae. Intenable, Nam Hiro, elle soupire en se prétendant dépitée, avant de se recaler correctement sur son siège, jambes sagement croisées, phalanges animant sur la table des notes invisibles par force d'habitude.

C'est amusant ; d'osciller ainsi entre attraction et interprétation, à mesure qu'elle s'approprie son personnage et lui donne vie, se fait marionnette entre ses propres doigts. Amusant, de se laisser porter par un nouveau rôle ; plaisant également de constater que Hyejin lui a offert sur un plateau d'argent ce qui ne devait être au départ qu'une passade mais a finalement abouti sur une connexion prometteuse. Hiro, écrin de contradictions et de chaleur teintée de mystères. Hiro, force velours. Hiro et ses orbes sombres qui soufflent mille vérités et deux fois plus de secrets encore, mais pas un seul jugement. Elle le sent palpiter au creux de son myocarde, telle une arythmie : le crush de Hyejin éclot en Nara telle une évidence, envers lui.

Le papier craque et proteste qu'elle l'écarte pour caler la sucrerie entre deux rangées de dents blanches. Dose de sucre-énergie qui occupe toutes ses pensées avant qu'autre chose ne la supplante : son regard pétille lorsque la bouteille de soju requise est posée entre eux deux, et des verres avec elle. Elle sert Hiro, qui en fait de même pour elle : touche de tradition, incontournable symbole de camaraderie. Et elle se détourne rien qu'un peu, lui offre son profil tandis qu'elle avale le contenu du récipient en équilibre au creux de ses deux doigts joints. Pour ça elle ne proteste jamais.
Nam Hiro
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Ven 9 Mar - 15:02
Nam Hiro


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Accoudé à la table, Hiro jeta un bref coup d'oeil à leur jeu de baguette et s'autorisa un sourire en voyant l'amusement reluire dans les yeux de sa condisciple. S’accordant une minute de vaine protestation de circonstance, il finit par incliner ses dernières et rit franchement en voyant Nara les réceptionnés dans le creux de sa main. Elle était adorable Nara, lorsqu'elle était comme ça. Comme un jeu pile ou face. Un côté à se taper la tête contre le mur, un autre à vous faire sourire sans aucune raison précise.

▬ Seulement quand je sais que tu pourras prendre les choses en main.

De sa voix un peu rauque, comme usé à l'amour et à l'existence, il ricane.
Y'a les regards sur toi Nara.
Y'a les regards qui se pose sur vous.
Lorsque t'entrouvres tes lèvres sous le poids de ses baguettes, impétueux bouts de chaire qui se referment sur le bois plus lentement qu'il fallait, plus longuement qu'il n'était nécessaire. Alors qu'il sourit le Grand con, son regard s'y attardent. Sur la sauce qui en rougit et menace de couler jusqu'au menton.
Putain.

▬ Good girl.

Et c'était peut être là tout ce qu'il leur fallait. Juste ces quelques gestes raccrochés les uns aux autres, relié par la bouche d'une femme - de Nara. Juste cette affirmation presque tendre dont le grondement sourd et éraillé renvoyait à de toutes autres injonctions, murmurés dans une toute autre pièce - juste ces quelques mots qui s'écoulent de ses lèvres avec toute leur promiscuité  et la force de leur sincérité. Peut-être, était tout ce qu'il leur fallait à eux, peut être était-ce justement ça qui était malheureux.
Mais des malheurs comme ça Hiro, il en voulait un millier d'autres.  

Alors peut être - peut être n'était-ce ni ses courbes, ni ses lèvres pleines, ni ses ténèbres sensuelles ni sa chaire de femme qui l'avait poussé à la retenir, peut être voulait-il seulement lui voler un instant passer avec lui. Fourbe, sournois Erèbe qui avait poser son pouce sur le coin de ses lèvres pour le laisser glisser sur sa chaire, qui avait extirper dans les yeux de Nara l'envie de venir quérir les fruits mûrs qu'il lui tendait comme une offrande offerte aux miséricordieux. Peut-être n'était ce pas son corps, même s'il en désirait la chaleur, même s'il en désirait la texture doucereuse, peut être que lorsque son pouce glissait sur ses lèvres, il y avait quelque chose d'autre. Peut-être était-ce juste ça - au-delà, bien au-delà du désordre de leurs draps. Peut-être, peut-être qu'il s'y attachait déjà. Peut-être qu'inconsciemment elle était venu le fouiller jusqu'à l'âme. Hiro n'avait pas sourit en ce moment précis parce que ça résonnait dans sa poitrine. Il avait les yeux grand ouvert face à un océan de mystère. A des peut-être.

▬ Insupportable, Bang Nara.

Mais - c'était particulier. Hiro, ça le renvoyait à tout autre époque, face à une autre personne. Une personne qui l'avait rendu avide. Avec la même chaleur. Avec la même fébrilité qui l'habitait jusqu'au bout des cils. Avec la même envie, le même désir. Nara, il la désirait comme il n'avait désiré qu'une seule fois. Et une part de lui grondait. Elle hurlait et hurlait comme pour l'appeler. Elle brûlait des sourires insolent de Nara, du rire de Nara, des caprices de Nara, des caresses de Nara, des baisers de Nara. Et elle craignait. Les rejets silencieux. Les mots volés au court d'une conversation qui détruiraient tout ce qu'ils auraient put être et qui ne seraient jamais. Elle craignait la souffrance du dédain. Celle qu'on ne soupçonnait pas car on se présumait intouchable.

Sa main - sur sa joue.
Ses doigts - sur son torse.
Sa chaire - sur la sienne.
Il en avait fait ses gardiens de la paix. En avait-il seulement le droit? Il aurait put en réclamer plus, mais il devait probablement le savoir, que Nara elle donnait jamais plus que ça. Des instants volés et l'illusion d'une sécurité. Alors, il souriait, il étirait ses lèvres en demi-cercles, portait la coupelle de soju à ses lèvres, chassait les nuage qui ternissait jusqu'au plus obscurs recoins de son regard. Il aurait voulut que ce soit-lui, qui fasse plus - mais il n'étai pas comme ça. Pire encore, Hiro, là, maintenant, il ne le désirait pas tant que ça. Parce qu'en face, il y avait Nara et son visage paisible. Et qu'il pouvait comprendre avec une douloureuse acuité que cette expression là, n'avait pas de prix.

▬Dis Nara.

Alors Hiro, il avait envie de faire quelque chose d'impulsif, de stupide. Il avait envie de faire un pari avec la vie, de déposer à ses pieds ce qui autrefois avait été piétiné pour voir ce qu'elle en ferait. Il y laissait sa fierté, à défaut de son coeur, son côté obstiné et ses manières de grand con esseulé. Il pariait sur eux, sur elle, l'imparfaite. Et c'était ça qu'il aimait chez elle Hiro. Nara, elle ne serait jamais comme tous les autres.

▬ Et si on essayait ça? Toi et moi.

Et cette façon de sourire en coin comme s'il se moquait jusqu'au écueils de ses lendemains. Cette manie de la regarder  comme s'il souhaitait la déshabiller et la repousser toute à la fois. Comme si elle était la seule personne présente sous cette tente surpeuplé. Hiro et sa manière de se foutre des silences et des blancs, comme si elle était la seule chose qu'il voulait. Il inclina sa tête sur son épaule avant de remplir une nouvelle fois sa coupelle. C'était une bonne nuit pour construire ses espoirs et ses regrets.
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Sam 10 Mar - 16:15
Seo Sana

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JAN, 07. Chaleur dans son regard, brasier entre ses lignes. Good girl, il souffle sans crier gare. Et la belle contenance de Nara de se fracasser à ses pieds, tandis que l'incarnat vient murmurer sur sa peau de crème l'aveu de l'effet qu'il lui fait — le soupire des pensées incriminantes qui l'assaillent. Kink spotted. Nara, contradictions : carapace provoc en étendard et, quelque part dans les profondeurs de son océan, la gamine d'antan qui frémit pour peu qu'on pointe du doigt quelque chose qui la rende vulnérable.

(Elle s'est promis, Nara, de ne plus laisser les autres l'impacter autant ; mais on ne se refait pas, pas aussi foncièrement, même quand on a goûté à l'âcreté des déceptions. Et d'une curieuse façon, l'approbation a toujours eu sur elle l'effet d'un catalyseur.)

Verre coincé entre deux doigts, elle noie le phénomène dans les flots translucides du spiritueux âpre-doux,  gorgée corrosive. Pas encore assez à l'aise avec lui pour assumer cette victoire concédée ; elle en croise presque les doigts sous la table, d'espoir qu'il passe à côté de la faille
ou
qu'il n'en abuse pas s'il l'a perçue.
Mais il a quelque chose de rassurant. Taillé dans le marbres de ces gars bons mais pas trop, l'équilibre rare et précieux entre caring et daring. Hiro, il a le goût des crushs qui incendient les veines sans crier gare, qui frappent comme un car crash et livrent l'âme au chaos, le temps de s'y brûler les ailes. Et elle ne sait pas, Nara, combien de temps c'est voué à durer avant que les braises ne s'éteignent, mais ça lui plait. De se consumer à des atouts qui pour une fois, n'ont pas l'arrière-goût du fléau et de la destruction.

Dis Nara, il entame.
Nara, elle répond. Il cligne des yeux. Elle rigole. T'as dit de dire : Nara. Alors voilà.
Y'a sa mâchoire acérée qui se crispe sur un sourire, elle résiste à l'envie de se couper les doigt sur ses angles tranchants. Et si on essayait ça? Toi et moi.
Et le rictus amusé qu'elle lui retournait s'éteint. Incertaine de cerner ce qu'il entend par là. "Toi et moi" quoi ? La réponse à sa question s'impose à l'instant où elle la pose. Oh.

Elle s'humecte les lèvres, prunelles qui échappent à Hiro le temps de se poser sur ses propres doigts inertes sur la table. Pas nerveuse, Nara. Juste. Incapable de choisir, comme souvent, comme tout le temps. Tout le temps depuis Bora, puisqu'elle n'est plus certaine... d'avoir le bon jugement. Tu signes souvent tes contrats sans en lire les clauses ? Au complet — petits caractères inclus. Elle s'interrompt. Tu fais souvent. Le pari d'te jeter dans le vide, sans savoir si en contrebas t'attend une étendue d'eau ou une couronne de rochers ? Elle espère qu'il réponde par la négative. Ne sait pas si c'est la Hyejin en elle ou purement Nara, ou simplement le propre de toutes les femmes, ou d'une large parcelle d'humains égocentriques : il n'y a qu'une bonne réponse et c'est —
parfois, ou jamais. Mais tu es mon exception.
Viens. On se casse, elle lui offre avec dans les yeux quelque chose qui pétille. Quelque chose qui dit : si tu t'échappes, là, maintenant, en laissant tout en plan, je suis peut-être à toi.

Et déjà, Nara, elle s'en va. Soulève un pan de tente et file, s'engage sur l'asphalte sans un regard en arrière. La nuit brouille les limite entre terre et ciel et bien que ne cessant d'avancer, elle attend. Veut entendre les hurlements d'une ajumma en colère ; ce serait la preuve qu'il est parti comme elle, sans laisser sur la table la somme de wons due. Et c'est con, une sale farce gratuite d'enfant qui bien qu'ayant les moyens, n'a plus envie depuis longtemps de se plier au protocole. Le temps qu'il tranche, Nara plonge une main dans sa poche ; en tire les dés auxquels elle remet constamment son destin.
Paire, j'me tire; impair, je suis à toi.
Au creux de sa poitrine, les rugissements d'un myocarde qui aspire, coupable, à la seconde option.
Nam Hiro
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Sam 10 Mar - 19:18
Nam Hiro


Drawing Lines
At some point, you have to make a decision. Boundaries don't keep other people out. They fence you in. Life is messy. That's how we're made. So, you can waste your lives drawing lines. Or you can live your life crossing them. But there are some lines... that are way too dangerous to cross.

Il y a le désir qui crépite dans ton regard, Nara. Il y a cette vulnérabilité qui s'étale sur ton visage. Sa main contre ta joue. Son pouce sur ta lèvre. Des frissons, des baisers retenus dans la vasque de vos caresses dissolues; la toile qui claque, le souffle qui s'emballe, son doigt qui recueil la sauce de son plat pour le porter à sa bouche.  Et la vue s'obscurcit. Il n'y a plus que cette entre-deux. Plus que cette possibilité d'accéder possibilité qu'il n'avait alors même pas supposé.  Ça le déchire soudainement, ça le dévore. Il ya ses yeux. Il y a son sourire. Et sa voix. Sa voix qui résonne dans le brouhaha ambiant, qui roule dans cette fausse tranquillité alors qu'il se contente de s'en détourner.
De la faiblesse de Nara.
Des secrets de Nara.

▬ Non, y'a eut quelqu'un une fois. Quelqu'un pour qui j'ai faillis me jeter dans le vide.

Il y avait eut Levi.
Une énième tragédie dont on connait trop bien le script, l'ami de longue date qui vous aime, mais pas comme ça. Qui vous veux à ses côtés, mais pas tant que ça. Qui a besoin de vous aussi, mais de moins en moins aujourd'hui.

▬ Mais t'es la première pour qui je me jette dans le vide. La première pour qui je pari sans aucune garantit.

Nara.
Elle pourrait l’embrasser, le plaquer au sol et le dévorer vivant. Elle pourrait l’étrangler, le jeter à l’eau et le regarder flotter comme un bout de bois humide. Il s'en foutrait quand même. Ce soir, il était près à se laisser embraser à ciel ouvert. Il était prêt à sauter de la falaise sans se soucier de son corps qui s'éboulerait par terre. Parce que ce soir Hiro pariait sur elle. Sur eux. Il était prêt à vivre ces passions dangereuses qui vous consume jusqu'à irradier vos artères, qui vous apprennent qu'il n'y a qu'un pas entre l'amour et la haine. Il était prêt à jouir des liaisons dangereuses qui lui arracherait son filet de sécurité car il lui livrait les plus ridicules aspects de son humanité dans son entièreté.

Mais maintenant, Hiro, il éclate de rire comme un enfant et il doit se le dire "elle est quand même dingue cette fille!". Mais n'est-ce pas lui le fou de l'histoire? Cet homme qui se donne sans aucun égard, à celle qui avait l'amour mirage, l'affection aux milles visages. Nara instable qui faisait de sa vie sentimental un art, représentation constante où réel et mensonge se confondaient dans les plus impropres de ses dérélictions. Elle qui ne saurait dire qui de Nara ou Hyejin voulait l'homme qui se tenait  face à elle, saisissant sa main pour l'éloigner des hurlements courroucés et des menaces jeté. Aurait-il changé d'avis s'il avait sut Hiro? Que son oui tenait à un jeu de dé. Pair ou impair. Je te garde ou je te jette. Ses promesses se seraient-elles étayantes aussi vite qu'il avait put les faire naitre. Sacrifier les étoiles pour une stabilité désuète, s'enliser dans une routine qui accentuait cette fragilité muette. Peut-être aurait-il mieux valut qu'il y reste, plutôt que de s'accrocher à elle. Mais il s'en foutait Hiro. Il s'en foutait alors qu'il riait - grâce à elle.

▬ Et maintenant?

Et maintenant que les pas ralentissent et qu'il se tourne face à elle, les doigts raccrochés aux passants de son jean dans l'attente d'une réponse qui ne saurait venir. Et y'a quand même quelque chose d'un peu fou, d'un peu dingue, dans la tension de son attente. Quelque chose de plaisant, alors que doucement il incline son menton, son sourire euphorique éclairant le fond de ses iris. Et son regard mutin est presque une invitation à faire des bêtises, à lui offrir la meilleure de ses piques.
Le ridicule d'un noyer qui en vérité, ne demandait qu'à couler.
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Seo Sana
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Seo Sana

Change of heart
ft. Nam Hiro
got caught in the game that you play with my mind
JAN, 07. Dés jetés ; dont les faces irisées embrassent le bitume pour interpréter la comédie d'un hasard qu'elle a érigé en pièce maîtresse de son théâtre. Les polyédriques de jeu de rôle gravés de chiffres bleus achèvent leur course sur deux impairs qui, assemblés, offrent une réponse paire à la décision qu'elle leur a confiée. Derrière elle résonnent les pas d'une course dont elle aime l'échos, shot d'adrénaline injecté sous l'épiderme ; elle l'accueille d'un bras tendu, referme sa main sur la sienne.

Et il y a leurs rires qui s'étirent en longue traine sur le fond d'injures et de menaces crachées sur leur sillage. Et la lassitude qui pulse sous les parois des côtes, les perce de points essoufflés lorsque les mètres engloutis les mettent à l'abris du courroux provoqué. Et maintenant? il demande, et la pianiste lui dédie son plus beau sourire. Maintenant, on improvise. Cela dit— (les bouts de ses doigts lui prennent la mâchoire en coupe, touché léger, puis migrent sur son cou, s'alignent sur sa nuque pour l'attirer à elle ; et entre chaque effleurement de leurs lèvres : ) à chaque fois que tu me maudiras, rappelle-toi que t'as signé pour ça.

(Bien plus tard, le trajet du retour s'orne d'un détour jusqu'à la tente encore éclairée et Nara s'outre d'un Hey ! T'es un tricheur. auquel Hiro rétorque par un sourire désarmant. Trop tard. T'as signé pour ça, il nargue avant de poser les billets sur le comptoir, mais elle parvient tout de même à le convaincre de disparaître avant que l'imposante de la ajumma n'ait le temps de leur décoller les oreilles.)

(Et le lendemain, lorsque les bras de Tae s'enroulent autour de sa taille, joueurs, elle échappe en riant à l'étreinte ambiguë, en glissant du comptoir de la cuisine sur lequel elle était perchée. Noooope. J'ai un mec maintenant, les dés ont tranché. C'est marrant, la tête que tire son meilleur ami lorsqu'il demande qui et qu'en guise de réponse, elle s'empare d'une boîte de céréales pour désigner le visage qui y est affiché, avant de piocher une poignée des délices sucrés qu'elle déguste à même l'emballage. Vraiment trop mignon, son Tae.)

FEV, 14. Non bébé, ça m'va nickel. Méga sûre. Certaine à 500%. Haussement d'épaules désintéressé ; ça lui convient vraiment, le joyeux capharnaüm qui envahit l'espace et rend caduc une soirée que les coutumes veulent romantique. À travers la vitre du microondes, les popcorns bondissent dans tous les sens, feu d'artifice goût beurre-polyester. Dingue— c'est la cinquième fois qu'elle en prépare et ces saletés ont toujours le même succès fou, à croire que les mecs ont un faible pour l'absence de saveur. Une traînée de baisers lui chatouille la nuque et l'arrache à sa contemplation. Nara penche la tête à gauche, à droite, partout où les lèvres coupables cherchent à l'atteindre par traitrise. Arrête— tsais que j'ai horreur de ça ! Aucune crédibilité tant sa voix, quoique tranchante, est chargée d'amusement. Hiro finit par la coincer contre la porte du réfrigérateur et, d'un toucher suave, coule une main taquine jusqu'à sa cuisse pour la pousser à l'enrouler autour de sa taille. N'importe qui pourrait entrer, elle prévient mi-dubitative mi-faussement excédée. Mais les éclats de voix qui rebondissent contre les murs de la pièce d'à côté laissent percevoir de toutes autres priorités.

C'est soirée match pour les basketteurs, excuse idéale pour sortir bières et snacks à foison. Nara, elle, enchaîne les paquets de sucreries qu'elle garde jalousement pour elle seule. Non que l'équipe de Hiro, entassée dans le salon, s'en plaigne. Et ces popcorns, femme ! retentit un timbre grave et moqueur émis depuis le canapé et oh, il la cherche. C'est de la misogynie de pacotille, ornement fantaisie enfilé à titre de plaisanterie. Elle le sait— la rengaine s'est vite avérée familière, vouée à la sortir de ses gonds plus qu'autre chose. Nara répond à la provocation sans une seconde d'hésitation. Repousse du plat des paumes le torse de son petit-ami pour chopper le bol d'un pas résolu, le badigeonner de beurre fondu, puis rejoindre l'impertinent au salon et le lui renverser sur la tête sans aucune forme de pression. Y'a qu'à d'mander, bouffon. Le bordel de rires saccadés, alcoolisés, et de coups de gueules tonitruants reprend à plein volume ; Nara se contente de brandir un majeur dont elle embrasse l'extrémité, vtff muet mais évident lancé en direction du râleur. Quand elle recule, elle butte à nouveau contre la carrure de Hiro, lève vers lui un regard innocent doublé d'un sourire attendrissant. Nullement surprise, toutefois, lorsqu'il la qualifie de ptite enflure. Hm hm, elle acquiesce, étire un bras en arrière pour lui faire pencher l'oreille. Joyeuse anti-saint-valentin.

MARS, 10. 
Non mais. Putain quoi, le culot est réel. Tu sais ce qu'il m'a écrit ? Dix minutes qu'elle rage sans rien dire de concret. Suji est partie un peu plus tôt sans se douter de rien, Tae est en plein shooting et Hiro a eu le malheur d'oublier son code d'immeuble pour la whatmillième fois— a atterri chez elle, de fait, et subit depuis la frustration distillée tel un poison dans ses veines par un certain Aleksei rebaptisé pour l'occasion He-who-must-not-be-named. Déjà, pourquoi tu m'as laissée drunk-texter ce nullos hier soir ? T'es mon mec, tu devrais, je sais pas. Confisquer mon téléphone. Pause. Réflexion. Scratch that, ne confisque jamais mon téléphone. Mais euh. T'aurais pu faire un truc. J'sais pas quoi mais t'aurais dû. Un nouveau message fait vibrer son téléphone et en dépit de son envie de prétendre n'en avoir rien à cirer, elle s'en empare avec la vélocité d'un aigle. Émet un Oh ! dramatique, lève les yeux au ciel si intensément qu'ils manquent d'échapper à leurs orbites, et tape furieusement la réponse en pestant à mi-voix. Il est sérieux ? Il me balance que— non en fait, laisse tomber. C'est la même rengaine depuis les prémices de cet échange qui n'en est guère un, et Nara se suspend au point final de son dernier message pour jauger Hiro d'un regard méfiant. Tu m'écoutes ? Mais le son à peine formulé dont elle écope en guise de réponse indique de façon flagrante que non. Nam. Hiro. Tu recommences à m'ignorer quand je te parle. Succès mitigé. J'hallucine, t'es encore en train de parler à Levi c'est ça ? Rien ne semble pouvoir le captiver suffisamment toutefois pour l'arracher à sa dévotion-obsession alors, en ultime recours, Nara tape du bout d'un ongle manucuré sur la surface du téléphone dévoreur-d'âme ayant littéralement happé son petit-ami. H e l l o, j'existe, elle clame du ton un peu dédaigneux de celle qui oublie peut-être, un peu trop vite, avoir passé les derniers instants écoulés à rabâcher sans trop en dire (pour éviter une réaction trop vive) les maladresses et torts d'un autre homme. On sort ? elle propose sur un coup de tête et dans le même élan, s'entend suggérer la compagnie de Levi durant l'escapade. Oh my. T'es réellement accro, elle constate platement avant de céder. Encore heureux qu'elle s'entende un tant soi peu avec le concerné.
Nam Hiro
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Lun 12 Mar - 4:43
Nam Hiro


Drawing Lines
At some point, you have to make a decision. Boundaries don't keep other people out. They fence you in. Life is messy. That's how we're made. So, you can waste your lives drawing lines. Or you can live your life crossing them. But there are some lines... that are way too dangerous to cross.

Fev 15 - " Nara, je vais être à la bourre là" Voix qui gronde, qui se veux menaçante - qu'on écoute à peine, qui s'étouffe sur une nouvelle pression. Des lèvres qui séduisent, des lèvres qui mordillent, qui capturent et annihilent - il n'était pas assez fort pour résister à ça. Hiro, il sent sa volonté flancher. Putain, qu'est ce qu'il pouvait la détester dans ces moments là. Peut-être que c'est juste pour le provoquer, pour le faire réagir. Un énième défi et un énième pari dont elle était follement éprise. Elle ou eux, ceux qui avaient fait capoter leur soirée à deux.  Et ça marche bien, trop bien. Encore mieux sur le Hiro mal réveillée, celui qu'on étouffe sur une pluie de baisers et qui ne peut pas s'empêcher de la toucher. T'as signé pour ça . Et ce murmure contre ses lèvres le fait réagir. Et ce souffle à son oreille, allume le regard trop espiègle du gamin - il aurait dû partir, rejoindre son équipe pour se préparer au match à venir. Il saisit ses poignets à pleines mains et les plaques avec une tendre fermeté contre le mur. "J'vais être en retard merde." L'allure loup. Le regard excédé, de celui qui se savait parfaitement condamné. Insignifiant damné avilie sous la coupe de ses caprices. Il appui ses avant bras de part d'autres de son visage.  Proche. Si proche que son souffle se mêle au sien, que les mèches teint de blond se confondent à l'encre des siens. Un instant suspendu. Celui où tout bascule, où les priorités les plus absurde prenne le pas sur votre sacro-sainte retenue. Nara ne bouge plus. Immobile sous son poids. Magnifique dans sa victoire. "Good girl." Et c'est à nouveau cette sensation de ne rien contrôler, de se retrouver submerger par quelque chose de fort et d'impérissable qui vous possède de la tête au pied. Lorsque leurs corps se mêlent dans le désordre des draps. Lorsque la chaleur de leur étreinte lui volent la moindre parcelle de son souffle comme à chaque fois.
A chaque fois que tu me maudiras, rappelle-toi que t'as signé pour ça.
Hiro, il y avait des moments comme ça où il se demandait simplement s'il pouvait signer une nouvelle fois.

Fev 21 - " Nara..." Avec le temps, Hiro s'était surprit à découvrir une vérité étrange, un fait tout à fait absurde que la plupart des gens abandonnaient dès l'enfance - la demoiselle avait tendance à se gaver de sucre. Au sens propre comme au figuré, elle pouvait s'en abreuver toute la journée. Petit à petit, son placard s'en était lentement constitué, des bonbons acidulés aux sucettes colorés, tous ce qu'un organisme un tant soit peu régularisé aurait dû s'empresser de rejeter, elle arrivait à le supporter. Prouesse génétique ou simple mauvais habitude, monsieur parvenait encore à la fixer avec incrédulité lorsqu'elle enchainait ses sachets de bonbons avec tant de facilité. Etait-elle seulement humaine? Et puis merde, comment parvenait-elle à en réchapper avec une dentition saine?" C'est pas la mort, juste une bouchée de spaghetti." Sacré saloperie qu'il avait mit une éternité à préparer et que mademoiselle s'était empressé de dédaigner, arguant que si'l avait voulut les cuisiner il n'avait maintenant plus qu'à les manger.Et ce ne sont ni ses soupirs ennuyés, ni ses arguments incessamment rabâché qui la feront flancher. Alors Hiro, il s'était pencher vers le canapé, encerclant ses épaules de ses bras pour appuyer sa joue contre la sienne, jetant un regard distrait aux sms qu'elle envoyait. Banalités féminines dont il se désintéressa tout aussi vite - pouvait-on réellement débattre sur la forme ou la couleur d'un jean? " Tu sais que manger mieux pourrait t'aider à vivre plus longtemps. Genre dépasser l'espérance des 30ans?" Morne inefficacité qui ne lui valut qu'un regard vaguement amusé, à mi chemin de le mépris et la pitié alors qu'elle le narguait du bout de sa langue insolemment tiré.Et s'il avait eut le coeur plus accroché Hiro, sans doute l'aurait-il attrapé entre ses dents. Mais ce genre de provocation avant la fâcheuse habitude de les reporter vers de toutes autres activités qui sortaient du cadre de ses priorités. Non Hiro, il était aujourd'hui bien décidé à la faire manger. " Non?" Visiblement non. Alors Hiro la relâche pour contourner le canapé, l'observe un instant le menton incliné, avant de saisir ses joues entre ses doigts et de les presser les sourcils froncés. Déjà elle se levait, d'un bon, comme par réflexe, dans l'espoir de se dégager sans doute, et aussi pour l'envoyer se faire foutre. Mais quitte à être bête, il pouvait être bête à deux. Et il la fit lever sur la pointe des pieds, le nez froncés. " Penses un peu à ta vie merde satané sucrophile !" Oublis pas Nara. T'as aussi signée pour ça.

Mars 10 - (...) Tu sais ce qu'il m'a écrit ? Non, il ne savait pas. Mais d'eusse-t-il poser la question qu'elle enchainait déjà, pestant, grognant contre le colocataire de Suji comme si le simple fait de maudire son nom suffirait à lui arracher la vie. Mais même Nara n'était pas assez forte pour flinguer quelqu'un en une oeillade et Hiro s'était lassé d'écouter un débat qui pourrait durer jusqu'au surlendemain. C'est donc avec fort peu de discrétion que le jeune homme attrapa son téléphone, consultant ses messages alors qu'une nouvelle accusation se portait à son égard. Comment aurai-je pu t'empêcher de quoi que ce soit lorsque tu te trouvais à l'autre bout de Busanji-gu? Une vérité  réitéré qu'il ne prit  pas la peine de répéter.  Elle n'en retiendrait que ce qui l'arrangerait et il serait bien plus simple pour lui de s'enquérir du cas "Aleksei" en lisant leur conversation une fois qu'elle en aurait finit. Une résolution bancale qui lui permit de décrocher de la conversation sans plus de considération, y apportant régulièrement une monosyllabe à peine articulé alors que son attention vacillait vers un tout autre sujet, échange avec son meilleur ami qui s'exhibait avec sa boule de poil. "Who's the cutest?" Un grognement amusé. "Not you dumb ass". Un son qui se répercutait dans toute sa poitrine et pétillait jusqu'aux confins de ses iris. J'hallucine, t'es encore en train de parler à Levi c'est ça ? Non. Oui? L'exclamation exaspéré lui fait relever les yeux alors qu'il esquisse une grimace embêté, haussant doucement son épaule en tentant de se souvenir des deniers mots qu'elle avait put lui adresser. Sans grand succès. En partie parce que tout se mélangeait sans qu'il ne puisse s'en dépêtrer. Mais aussi parce que son téléphone se remit à vibrer et qu'il ne put s'empêcher de s'y intéresser. "Hi-diots". Le surnom familier le fit sourire, un léger rictus en coin qui éclaira quelque chose à l'intérieur de lui. Un quelque chose qui appartiendrait toujours à Levi, quoi qu'il fasse et quoi qu'il dise. Mais il y avait Nara, Nara aux doigts agiles qui pianotèrent et le tirèrent de sa réflexion avec la force d'un cri.  "Désolé". Et il l'était Hiro, désolé. Désolé de ces moments où il ne parvenait pas à lui accorder toute son importance. Désolé de ces hésitations où il ne saurait dire avec certitude qui d'elle ou de lui devenait sa priorité. Désolé, d'agir comme un con parfois. Tout en sachant qu'il risquait de recommencer la prochaine fois. Parce qu'il y a des choses qu'il ne pouvait ignorer. Et lorsqu'elle lui proposa une sortie, il accepta et joint la proposition de son ami, celle de le rejoindre dans un bar à un autre bout de la ville. Oh my. T'es réellement accro Non, pas vraiment. Mais leur moment de paix, ceux où il pouvait simplement être lui même sans sentir la gêne qui se distillait dans le fil de la conversation devenait si rare qu'il peinait à les décliner. Hiro se sentait devenir un étranger, et cette simple possibilité le perturbait bien plus qu'il ne l'admettrait jamais - ce serait reconnaitre qu'elle le bouleversait. La décence aurait voulut qu'il retire ses propos, qu'il rit de sa propre suggestion et s'accorde un moment privilégié avec celle qui le regardait d'un air résigné. Il ne le fit pas. Et Nara céda, encore une fois.
Nara, malheureusement, elle n'avait pas signée pour ça.

Mars 12 "Viens, on se tire."

C'était sortit de nulle part.
Assit dans la moiteur estivale d'un printemps naissant, il s’abîmait dans le spectacle des hommes, de ces agitations de ces grands corps de géants vissé sur leurs chaises, agacement et frustration mêlé, main plaquée sur le téléphone en serre de rapace, marmonnement furieux éclaté contre la table au rythme des tapotements de leurs doigts. Dans ce brouhaha oppressant de soirée festive et légèrement ivre de cette liberté de vivre. Un cocon doucereux où rien ni personne n'aurait put extirper son âme paresseuse, un linceul glacial où même l'alcool ne semblait pouvoir l'atteindre.
Et c'était sortit de nulle part.
Entre un énième verre et l'ébauche d'un regard.

"Toi, moi. Jusqu'à demain, juste la voiture, pas de téléphone."

Oui Hiro, elle exprimait beaucoup de chose. Et sans doute qu'il y avait de l'amour pour Nara dans ce regard là. Derrière les yeux brouillards, derrière l'alcool, derrière l'errance. Peut-être qu'à ses côtés, cette tendresse amer prenait tous son sens. Elle qui s'insinuait dans les pensés de celui qui avait lié sa vie à la sienne. Un soir d'automne comme celui ci - peut-être.
Un bout de chemin qui s'éternisait.
Qui mine de rien, n'avait été possible qu'avec celle qui lui tenait la main.
Elle méritait ça Nara.
D'être le centre de son univers, pleine et entière.
Au moins jusqu'au lendemain.
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